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Sophia Aram : l’habile stratégie de communication pour Jusqu’ici tout va bien

Tony Cotte
Publié le 08/11/2013 à 18:04 Mis à jour le 08/11/2013 à 18:07

« Tourmente médiatique », « ligne de mire », « au coeur du cyclone »... Les commentaires sur la contre-performance de Jusqu’ici tout va bien ont entrainé de nombreuses critiques sur son animatrice. Celle qui a pu se défouler sur les personnalités à l’antenne de France Inter a changé les rôles en acceptant (et en assumant) l’access de France 2.

Après plusieurs semaines de silence volontaire, l’humoriste apprentie-animatrice s’exprime les colonnes de TV Magazine où elle revient sur son rapport à la critique, son état d’esprit et les prochaines semaines. Un plan média minimaliste, mais efficace pour susciter de l’empathie pour Sophia Aram, prochaine étape de la production et la chaîne après les différents aménagements effectués à l’écran.

« Je ne m’attendais pas à beaucoup de tendresse, mais c’est vrai qu’il y a eu un déferlement incroyable contre moi, déclare-t-elle. Je m’appelle Sophia Aram, pas Bachar El Assad ! ». Au cours de l’entretien, l’interrogée indique même avoir interdit à son fils de taper son nom sur internet au vu de la dureté des commentaires.

Sur la remarque de Jean-Pierre Coffe, l’humoriste parle d’un malentendu sur le fond, mais d’un manque « de courage et d’élégance » sur la forme. Toutefois, Sophia Aram note le soutien de plusieurs personnalités, telles qu’Arthur, Stéphane Bern, Alessandra Sublet, Anne-Sophie Lapix, Michel Drucker ou encore Julien Courbet.

« La critique a le droit d’exister. On peut se poser la question de ma légitimité, mais le faire avant que l’émission n’ait commencé, c’était quand même un peu pousser. Je suis lucide sur le chemin qu’il me reste à parcourir », conclut-elle.

Ce jeudi 7 novembre, Jusqu’ici tout va bien a rassemblé 675 000 téléspectateurs, pour 4.2% du public présent devant son poste.