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Sophia (Coup de foudre au prochain village) : « On m’a fait passer pour une peste »

Robin Girard-Kromas
Publié le 01/02/2013 à 18:24 Mis à jour le 05/02/2013 à 13:25

Sophia, 32 ans lors du tournage, est tombée sous le charme de Pierre au village de Luz Saint Sauveur. Ce vendredi, la candidate a décidé de poser ses valises aux côtés de son nouvel homme. Pour Toutelatele.com, la photographe parisienne revient sur son aventure et révèle les dessous de l’écran…

Robin Girard-Kromas : Votre décision vis-à-vis de Pierre a-t-elle été difficile à prendre ?

Sophia : J’y ai réfléchi pendant toute la nuit, j’ai cogité, je me suis vraiment demandé si je devais poser ma valise ou pas. J’étais sincèrement mitigée, car même si je me disais qu’il avait l’air très bien, j’avais peur qu’il ne soit pas assez « homme » pour moi et qu’il représente un peu trop bien ses 26 ans (Sophia a 33 ans, ndlr).

Une fois les décisions annoncées, les téléspectateurs sont déçus de ne pas découvrir ce qu’il se passe après…

Quel dommage ! Pour moi, c’est l’une des grandes déceptions de l’émission et un loupé de la production, comme tout ce qui est passé sous silence. Il y a eu énormément de moments off pendant le tournage qui étaient tellement intéressants ! Ça aurait beaucoup plu au public ! Par exemple, avec nos valises, on en a vu de toutes les couleurs. Notre car, c’était comme un départ pour Casablanca ! On avait chacune entre 2 et 3 énormes valises par personne, alors imaginez 20 citadines qui doivent vider la soute…

Plus concrètement, lorsqu’une citadine pose ses valises et choisit de rester dans un village, que se passe-t-il ?

La production nous offre un week-end avec notre prétendant, afin de voir si la complicité est réelle ou non. Mais sans caméras !

Avec du recul, ne regrettez-vous pas votre choix ?

Non, je ne regrette absolument rien. J’ai été naturelle du début à la fin. Il n’y a pas un seul moment où j’ai joué ou surjoué. Si j’avais pu le faire, je n’aurais rien changé à cette semaine.

« Pierre n’était pas mon style physiquement »

Aviez-vous vraiment ressenti un coup de foudre dès que vous avez aperçu Pierre ?

Pierre, de visu, ce n’était pas mon style physiquement, mais il dégageait quelque chose dans le regard et je suis très sensible à ce genre de choses. Je n’ai pas eu besoin d’écouter les autres candidats, comme Noisette et sa chanson, car j’étais focalisée sur lui. Il s’est présenté comme étant photographe donc c’était facile ! Quand la production est venue me demander mon choix, ils étaient déjà sûrs de ce que je ferais !

La production vous demandait en amont le choix de votre célibataire, la scène filmée est donc une mise en scène ?

Quand on descend du bus, c’est vraiment tel qu’on le voit à la télévision, avec l’arrivée des célibataires pour la première fois. On ne les connait pas du tout, ils se présentent en trente secondes et c’est à partir de ce moment-là qu’on les juge. Ils n’ont pas intérêt à se louper, car tout ça va déterminer leur semaine ! (rires) Après ça, la production vient nous demander à chacune notre choix et on tourne la scène de la décision des citadines.

Partie 2 > Un montage étonnant ?

Sur quels critères faisiez-vous votre sélection en début de semaine ?

C’est vraiment du visuel. On se base sur du physique, on ne peut pas juger la personne sur sa personnalité en trente secondes de présentation. Simplement, s’il ne nous a pas fait trop peur ! De mon côté, j’ai choisi Christophe en première semaine, car c’était le mieux des trois. Je me suis aperçu par la suite qu’il ne parlait pas du tout, complètement confiné dans sa bulle ! Ça m’a énormément marqué, du coup la seconde semaine, je suis allée avec Rodolphe, l’opposé de Christophe, celui qui parle trop et se met tout le temps en avant. Et troisième semaine, par élimination, sans atome crochu avec aucun.

Pourquoi avoir accepté de rejoindre le bus de Coup de foudre au prochain village ?

Tout simplement pour rencontrer l’âme sœur. Les garçons, ce n’est pas ce qu’il manque sur Paris, mais ils ne partagent pas mes valeurs comme la famille ou la fidélité. J’ai pas du tout de difficultés pour rencontrer des garçons, mais de mon expérience, l’homme avec un grand H se fait très rare, les relations de courte durée sont privilégiées.

On vous a découvert très compétitrice avec vos camarades citadines. Était-ce vraiment le cas lors du tournage ?

La première semaine, on m’a fait passer pour la peste, qui taille toutes ses concurrentes, qui traverse son chemin à la tronçonneuse et qui défonce tout le monde pour avoir le mec. Mais pas du tout ! Et puis, cette semaine avec Pierre, il n’y a pas eu de compétition. On a eu la chance de toutes bien s’entendre entre filles, ce qui est assez rare pour de la télé-réalité. Du coup, quand les autres m’ont vu avec Pierre, elles ont su tout de suite et se sont retirées de l’aventure.

« Il y a eu des faussetés dans le montage »

Qu’avez-vous pensé plus globalement du montage de l’émission ?

La première semaine, il y a eu des faussetés dans le sens où je ne suis pas quelqu’un qui évince les gens, la fille qu’on déteste. Quand je veux quelque chose, j’y vais, et je l’ai peut-être dit de manière maladroite. C’était du pain béni pour les monteurs, car je parle énormément et je dis beaucoup de bêtises (rires) ! Donc ça m’a fait rire jaune, car on ne me connaît vraiment pas comme ça. Mes meilleures amies n’ont pas compris en voyant les images.

N’étiez-vous pas effrayée de participer à une émission de télévision pour cette raison ?

La démarche était naturelle et sincère, mais ça restait un challenge. Je suis vraiment une Parisienne, dès que je traverse le périph je suis un peu trop loin ! (rires) Partir vivre en province, c’était un grand challenge pour moi. J’arrive à une page où je suis à un tournant de ma vie : ou je reste confinée entre 4 murs avec des gens qui ne me plaisent pas ou alors j’ouvre vraiment mon esprit à ailleurs, voir même l’étranger.

Le résumé de la semaine en IMAGES