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Sophie Ferjani (24 heures pour un Noël de rêve) : « Je n’ai qu’une règle dans la vie :Tout est possible ! »

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Directeur de la publication
Publié le 23/12/2016 à 17:34 Mis à jour le 23/12/2016 à 17:36

Ce vendredi 23 décembre, dès 20h55, 6ter va préparer un réveillon de fête à une famille dans le cadre de l’émission « 20 heures pour un Noël de rêve ». Accompagnée de Norbert Tarayre qui va se charger du repas, Sophie Ferjani va porter son attention sur la décoration. Pour l’occasion, direction la Laponie. L’acolyte habituelle de Stéphane Plaza revient sur cet incroyable défi et en profite pour faire un tour d’horizon de ses projets au sein du groupe M6.

Toutelatele : Pourquoi avez accepté de relever ce défi sur 6ter ?

Sophie Ferjani : Déjà, car il y avait mon copain Norbert. On avait travaillé ensemble il y a deux ans sur des Gites pas comme les autres. On s’est retrouvé et c’est génial, car on adore être ensemble. Et puis, car ici on est dans de la déco événementielle. J’ai beaucoup aimé l’idée de se faire plaisir pour une soirée.

Quel est le cheminement pour arriver au résultat final ?

On est là pour répondre au rêve de la famille. Ils souhaitaient un thème autour de la forêt, du naturel, de la Laponie, du Grand Nord. Car on rêve tous d’aller le voir le Père Noël ! Puis, on vient prendre les mesures. Du côté de la création, on lance les idées et on voit comment faire pour les concrétiser. On trouve différentes astuces parfois, car il y a toujours des solutions pour créer un décor avec trois fois rien. On écrit le tout et on le fait valider par la chaîne pour qu’on puisse adapter notre technique au besoin d’un tournage.

Quelle étape prend le plus de temps ?

Faire le shopping ! En plus, j’étais en même temps sur le tournage de D&Co, je ne pouvais donc pas m’occuper de tout. Heureusement, je suis bien entourée et ils ont l’habitude, car on travaille tout le temps ensemble. Une fois qu’on a tout, je suis un peu comme le chef de chantier !

Avez-vous eu une idée de départ impossible à mettre en place ?

Non, car on ne se brime pas en terme de créativité. Et puis, je n’ai qu’une règle dans la vie : « Tout est possible ! ». On peut tout faire ! Je ne supporte pas qu’on me dise « Ce n’est pas possible », car il y a toujours une solution pour tout… Je suis Géotrouvetout ! Et il faut avouer qu’avec l’habitude, on ne rêve pas plus grand que la réalité. Là ça va le faire, croyez le on va se sentir en Laponie (rires).

« On s’éclate, on prend notre pied, comme des enfants ! »

La contrainte de 24 heures pour un Noël de rêve est que tout doit être éphémère…

Oui tout à fait, tout est éphémère et donc, tout est démontable. Et on a cette chance de changer la déco rapidement, car on nous donne les moyens de nous amuser. On s’éclate, on prend notre pied, comme des enfants !

Pour ce type d’émissions, chinez-vous ou fréquentez-vous plutôt les grandes enseignes ?

Pour les émissions TV, ce sont essentiellement les grandes enseignes afin que les téléspectateurs puissent facilement retrouver les éléments que l’on utilise, et ce, même si on n’a pas de lien avec les marques. Cependant, j’essaye de ne pas me faire happer par une marque. Après il peut m’arriver de chiner aussi quand je veux quelque chose de spécial.

Vous revenez le 8 janvier avec D&Co sur M6. Des nouveautés sont-elles prévues pour cette nouvelle saison ?

Oui, on rechange la formule. On était partie sur le concept du prime « Une semaine pour tout changer », découpé en six épisodes, pour avoir quelque chose de feuilletonnant. Mais ce n’est pas pratique pour les téléspectateurs, donc on revient à la version de base. On va maintenant chez les gens pour refaire trois pièces en deux jours. Chaque samedi, il y aura donc un début et une fin, ce sera plus clair et plus lisible. Les chantiers sont plus petits, on ne fait plus de gros œuvre, c’est de la décoration pure. On a cependant envie de tourner des primes de « Une semaine pour tout changer » avec M6. Il y a de la place, donc on va réitérer cette super expérience.

Des menaces de suppression planent continuellement sur D&Co. Sont-elles vraiment fondées ?

L’émission existe depuis dix ans, et je l’ai reprise il y a un an et demi. C’est vrai qu’on a été quelque peu malmené. Mais la chaîne s’en est rendu compte. Et ils ont réussi désormais à stabiliser le créneau horaire et j’espère que maintenant ça va continuer…

« Désormais dans D&Co, on ira chez les gens pour refaire trois pièces en deux jours »

Le format norvégien Redesign a été adapté par Reservoir Prod pour M6. Où en êtes-vous sur cette émission ?

Elle a été tournée. Six numéros sont prêts à être diffusés dans une case similaire à D&Co. Il s’agit d’une émission de décoration avec du recyclage upgradé. On donne une valeur ajoutée à des objets recyclés, une dimension artistique… Nous sommes dans l’attente de la date de diffusion.

Êtes-vous toujours partante quand Stéphane Plaza vous appelle pour Maison à vendre ?

Bien sûr ! Et ça cartonne depuis huit ans maintenant. On enregistre pendant toute la saison, de septembre à juin, avec un tournage par mois en moyenne.

Vous aviez également obtenu 100% Maison sur la grille de M6. Est-ce un format définitivement abandonné ?

Oui, c’était une très belle émission, tournée depuis mon domicile. M6 en avait commandé douze. Mais, dès le départ, il était clair que c’était pour boucher un trou dans la grille d’octobre à décembre.

Vous considérez-vous aujourd’hui comme une animatrice ?

C’est un nouveau job que j’ai découvert avec D&Co. Pour l’anecdote, quand j’ai repris l’émission, cela n’a pas été facile de faire comprendre que je souhaitais gérer la décoration, car il y avait déjà des décorateurs. Mon métier, c’est architecte d’intérieur et je souhaitais le conserver sur ce programme également. On a donc fait évoluer la méthode pour que tout le monde puisse trouver sa place, car je voulais vraiment continuer à être technicienne. Ce que je suis vraiment dans Maison à vendre où je repère, je mesure, je prends les photos, je lance les devis…

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