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State of Affairs : Katherine Heigl victime du sexisme hollywoodien

Tony Cotte
Publié le 16/07/2014 à 17:38 Mis à jour le 16/07/2014 à 17:42

À l’occasion du Television Critics Association press tour, l’équipe de State of Affairs a rencontré la presse américaine. L’occasion pour un journaliste d’interroger Katherine Heigl sur sa réputation d’ « actrice difficile ». Une réponse qui a depuis été maintes fois relayées.

Force est de constater que l’ancienne star de Grey’s anatomy doit faire face à un déficit d’image depuis son départ surmédiatisé de la série sentimentalo-médicale d’ABC. À chaque promotion de ses longs-métrages, la comédienne a été « invitée » à revenir sur ses anciens propos et se justifier de ses ambitions et/ou à l’allègement de son emploi du temps pour privilégier sa vie de famille. Scrutées à la loupe, les performances au box-office de ses derniers films ont souvent été soulignées, principalement en cas de déception. Alors, quand Katherine Heigl fait son retour sur petit écran pour la première fois depuis son rôle d’Izzie Stevens, le passé de la jeune maman est inévitablement abordé.

« Je ne me considère certainement pas comme difficile et je n’ai jamais voulu l’être. Je ne pense pas que ma mère se décrirait elle non plus comme difficile », a-t-elle répondu, les deux femmes ayant déjà fait l’objet d’articles quant à des exigences supposées sur les tournages. « C’est toujours important pour tout le monde de se conduire de façon professionnelle, avec respect et bienveillance. Si j’ai [en ce sens] déçu quiconque, ce n’était pas volontaire. » Nancy Heigl, qui accompagne sa fille sur tous ses projets, a elle aussi été interrogée sur son rôle concret en tant qu’executive producer au générique de la série : « Je suis sa mère et évidemment je prends ses intérêts à coeur. J’apprends ce métier, mais je le fais auprès de ceux qui connaissent vraiment leur travail à NBC et Universal [Television]. (...) C’est une expérience plaisante et je débute. »

À noter que Katherine Heigl, qui vit dans l’Utah où elle élève sa fille avec son mari, ne fera pas plus de 15 épisodes de State of Affairs, à la façon de Kevin Bacon avec The Following (FOX) ou encore Ryan Phillippe dans la future Secrets & Lies (ABC).