Stéphanie (Star Academy 3)
La Star Academy est la Rolls de la télé réalité. Entre audiences record et singles vendus par centaines de milliers, l’émission provoque toujours la polémique. Alors que TF1 s’apprête, le 3 septembre, à mettre à l’antenne la quatrième édition de son fleuron automnal, Stéphanie - 9e de Star Ac’ 3 - raconte son passage remarqué au château. Des souvenirs teintés d’amertume et de passion
Alexandre Raveleau : À l’heure de Star Academy 4, vous n’avez pas peur de disparaître aux yeux du grand public ?
Stéphanie : C’est le principe même de la télé réalité. On prend et on jette. Ayant vécu l’expérience je peux le confirmer. Maintenant, personne ne nous a poussé à y aller. Nous étions les élèves de la troisième édition, donc nous savions que les retombées n’étaient pas certaines.
Alexandre Raveleau : Quelle est votre relation aujourd’hui avec votre maison de disque dédiée ? Avez-vous des projets ?
Stéphanie : Avec Universal, c’était le calme plat ! Ils ont mis les huit derniers candidats en avant et tous les autres sont restés dans l’ombre. Et Lucas a signé un album ! C’est quand même extraordinaire ! Il a été nommé à presque tous les primes. Mes petites cousines - 10 et 13 ans - le trouvent très mignon mais me disent - déjà à leur âge - qu’il ne sait pas chanter ! Il faut me comprendre, j’ai rompu mon contrat. Mais je travaille toujours pour sortir un disque.
Alexandre Raveleau : Avec le théâtre, le chant et la danse, Star Academy paraît être complet et très intensif. Avez-vous vraiment appris quelque chose là-bas ?
Stéphanie : Il faut rappeler que nous n’y sommes que quatre mois au maximum. Et en si peu de temps, on n’apprend pas à danser ou à chanter. Par contre, on nous forme à vaincre le stress et la pression. Et l’aventure humaine est magnifique. Personnellement, entourée de tous ces artistes confirmés, j’ai beaucoup grandi.
Alexandre Raveleau : Auriez-vous été candidate aux autres télé réalités musicales comme La nouvelle Star ou Popstars ?
Stéphanie : Pour moi, c’est le travail qui compte le plus. Donc je reste Star Academy. Mais c’est drôle parce que je n’ai jamais regardé Popstars 3 et mon professeur de chant est celui de cette émission ! En fait, à la sortie du château, j’ai cherché un nouveau professeur et c’est ma mère qui me l’a trouvé. Le jour de mon premier cours, j’ai appris d’une amie que c’était le coach vocal de M6 !
Alexandre Raveleau : Côté coulisses, avez-vous une anecdote sur le château ?
Stéphanie : C’est un vrai décor de cinéma. Depuis l’intérieur, on se rend bien compte que c’est du faux. Il faut aussi savoir que la salle de théâtre est une piscine réaménagée... D’ailleurs, juste avant l’entrée de la salle, il y a un petit hall sombre, limite inquiétant, qui n’est jamais montré à l’image. Dans la même lignée, la salle de danse est en réalité une ancienne serre.
Alexandre Raveleau : Le système des votes du public est souvent remis en cause. Quelle est votre position ?
Stéphanie : Je ne sais pas mais l’huissier, personne ne l’a jamais vu ! Et dans mon cas, le soir où j’étais nominée, les téléspectateurs n’ont pas pu voter pendant une heure... Alors on m’a dit que tout avait été réglé et recalculé. Je n’ai eu que des excuses bidons.
Alexandre Raveleau : Quel est le secret pour entrer dans la Star Academy ?
Stéphanie : Etre soi-même, rester naturelle et beaucoup travailler. Alors que nous étions encore 300 au casting, j’étais entourée de plein de filles habillées et maquillées pour aller en boîte. Je ne pensais pas du tout être prise. Et pourtant.
Alexandre Raveleau : Et vous étiez récemment sur le plateau de la série Père et Maire pour TF1. Quel est votre rôle dans ce nouvel épisode ?
Stéphanie : Je joue une jeune fille qui accouche sous x. C’est le point de départ de l’épisode ; un rôle assez douloureux. Et je garde un souvenir extraordinaire de ce tournage. En fait, ils cherchaient quelqu’un de 17 ans pour interpréter ce personnage. Alors j’ai passé des essais... Et c’est une aventure enrichissante de plus.