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Sully (TF1) : l’histoire vraie de Chesley Sullenberger (Tom Hanks) racontée par Clint Eastwood

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 19/05/2019 à 18:32

Clint Eastwood est un réalisateur qui aime relater des histoires extraordinaires et raconter des personnes au destin extraordinaire. En signant Sully, proposé en inédit par TF1 ce dimanche 19 mai à 21 heures, le cinéaste enchaîne ainsi un quatrième biopic consécutif avec J.Edgar, Jersey boys et American Sniper en devanciers. Sa série est désormais portée à six avec Le 15h17 pour Paris et La Mule.

Tom Hanks campe le pilote Chelsey Sullenberger, dit « Sully », devenu un héros national en 2009 en réussissant un atterrissage d’urgence sur l’Hudson River, là où la vie de 155 passagers était en jeu. Son exploit s’est déroulé au cœur de l’après-midi d’un 15 janvier, à bord d’un Airbus A320 affrété pour le vol 1540 en partance de New-York pour Charlotte. Après l’ingestion d’oies sauvages dans les moteurs - chacune des bestioles pesant plus de trois kilos -, les turboréacteurs ne tiennent pas deux minutes et l’appareil tout juste décollé ne peut aller plus loin. L’expérimenté pilote doit ainsi faire face à un choix cornélien : tenter de regagner l’aéroport avec le risque que l’avion se crashe, où alors le poser sur le fleuve sans garantie que l’appareil ne s’abîme pas avec des secousses mortelles pour les occupants des lieux. La seconde option, privilégiée par « Sully », s’avérera être la bonne.

À quelques jours de l’investiture de Barack Obama, le héros est salué par les deux Présidents de la République : George W.Bush et son successeur. Après deux best-seller sur cette histoire, l’homme participe au script du film relatant ses exploits, mais pas que. En effet, le film s’attarde aussi sur l’enquête ouverte suite à ce qui restera miraculeusement comme un simple incident. Une enquête, qui elle, fait fît de l’état de grâce dans lequel baigne le pilote, dans le viseur des instances.

En France, le film va attirer moins de 1.2 million de spectateurs, soit la 48e performance de l’année. Un score assez mince pour le cinéaste américain, habitué à rencontrer un succès plus large dans l’Hexagone. À titre d’exemple, plus de 1.8 million de cinéphiles se sont déplacés pour La Mule, en quatorze semaines d’exploitation.