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Super Nanny / Sylvie Jenaly : « J’ai un devoir de réussite ! »

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Directeur de la publication
Publié le 29/09/2014 à 19:13 Mis à jour le 07/10/2014 à 12:58

Après le joli succès de la saison 1, la nouvelle Super Nanny a gagné sa place sur NT1 pour une nouvelle salve d’épisodes inédits. Pour Toutelatele, Sylvie Jenaly passe au crible les nouveautés de la saison et fait part de son bonheur à se glisser dans la peau de Super Nanny pour venir en aide aux familles en détresse.

Jérôme Roulet : Vous attendiez-vous à revenir en saison 2 suite aux bonnes performances d’audience de l’an dernier ?

Sylvie Jenaly / Super Nanny  : Je ne m’y attendais pas vraiment non (rires). En revanche, j’avais très envie qu’il y ait une deuxième saison, ça, c’est certain ! C’est un vrai plaisir de venir en aide à ces familles. Pour moi, il n’y avait aucune raison pour que ça s’arrête. Après, l’audience décidant de l’avenir de l’émission, il fallait attendre de voir si le challenge fonctionnait ou pas...

Un an après votre arrivée sur NT1, qu’a changé l’aventure Super Nanny personnellement pour vous ?

J’ai changé complètement de public. Avant j’étais gouvernante dans les familles aisées. Et désormais, j’aborde des problèmes plus spécifiques dans chacune des familles. Personnellement c’est très enrichissant, avec beaucoup de réflexion, d’émotion, et de challenges. J’adore !

Vous reconnait-on aujourd’hui dans la rue ?

De plus en plus, ça commence à devenir compliquer pour moi d’aller au supermarché même si je n’ai pas le dress code de Super Nanny (rires). Mais, la production m’a expliqué au tout début de l’aventure qu’il y allait avoir des petits changements dans ma vie (rires).

Vous misez sur le respect, la politesse, et le témoignage des sentiments. L’approche de la méthode a-t-elle évolué dans cette saison 2 ?

Ça ne fait qu’aller en évoluant. D’autant plus qu’il y a des nouveautés pour cette saison. Déjà avec des problèmes que je n’avais pas rencontrés l’an dernier comme des parents séparés ou une maman veuve. Et puis, il y aura également des coachs. J’ai fait intervenir beaucoup de psychologues par exemple, car il y avait besoin d’une aide extérieure et peut être d’un suivi par la suite. Je me prétends pas avoir cette étiquette donc j’ai besoin, parfois, d’une professionnelle pour faire passer un message. On va aussi avoir la finaliste de MasterChef qui va apprendre à la famille comment préparer un repas avec peu de moyens. En fait, on adapte les intervenants aux problématiques principales des familles.

Vous allez également changer de lieu au cours d’un épisode...

Oui, Super Nanny va aller au camping (rires). C’est très amusant ! Ça va amener un peu de fraicheur. Mais je vais garder le dress code habituel car Super Nanny ne peut pas se mettre en maillot de bains (rires).

Décidez-vous du choix de la famille qui va vous accueillir ?

Je participe à la sélection effectivement. Et il m’est arrivée de refuser et de dire non, une fois cette saison, car je ne peux pas m’attaquer à des familles où il y a une vraie pathologie. Et je ne me prétends pas psychologue, même si j’en use. Je suis là pour donner un coup de main dans l’éducation, mais en aucun cas dans un problème plus profond. La production oriente alors ses familles vers des personnes adéquates.

« C’est tellement gratifiant et c’est une vraie fierté de se dire que ça fonctionne »

Certaines familles sont véritablement en détresse. L’une d’entre elles vous a telle particulièrement marquée cette saison ?

Pas spécialement. Il y a toujours quelque chose qui ressort de chacune d’elles. Toutes sont très touchantes et ont besoin d’un petit coup de pouce. Les enfants m’apportent toujours énormément, tout comme les parents. Je dois leur fait comprendre que ce n’est pas une galère d’être un papa ou une maman.

À aucun moment vous n’avez baissé les bras ?

Non ! Plus je me sens en danger de réussite, plus j’ai envie de réussir. Je ne peux pas les laisser dans cette détresse. Je ne peux pas baisser les bras ! Il y a un avant, il faut qu’il y ait un après-heureux. J’ai un devoir de réussite...

Vous allez retourner voir des anciens de la saison 1 dans un spécial « Que sont-ils devenus ? ». Avez-vous eu de belles surprises ?

Ça a été un vrai bonheur ! C’était inattendu avec beaucoup d’émotions. Je suis en contact permanent avec toutes les familles, mais entre ce qu’ils vous disent au téléphone et ce que vous pouvez constater sur place, il peut y avoir une vraie différence ! Elles ont trouvé un équilibre, une nouvelle vie de famille et ça, c’est ma plus belle récompense !

Au final, le taux de réussite est-il de 100% ?

Non, sur une dizaine de familles, il y en a deux familles où cela a été compliqué. Pour l’une, les parents se sont séparés et pour l’autre, ils ont du mal à s’entendre pour donner la même éducation. Après pour les autres, ça a complètement fonctionné. C’est surprenant que cela fonctionne sur la longueur.

Super Nanny est-elle donc prête pour une saison 3 ?

Prête et motivée ! Pour une troisième, une quatrième, etc. C’est tellement gratifiant et c’est une vraie fierté de se dire que ça fonctionne, d’apporter du bonheur aux gens... Comment dire non à ca ? c’est impossible !