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Thomas Dekker, un retour surprenant sur petit écran

Tony Cotte
Publié le 29/04/2011 à 16:21

Quand, au mois de mars, le nom de Thomas Dekker a été annoncé au casting de Secret circle, probable future série de CW, la surprise a été de mise.

Le jeune acteur, friand de projets cinématographiques dit « confidentiels », n’a pas caché son aversion pour les productions destinées au grand public, notamment à la télévision, par le passé. «  Je réalise mon envie de cinéma indépendant. Certes, ce n’est pas ce qui paie le mieux ! Mais j’y trouve les personnages les plus gratifiants. Mon physique un peu rebelle fait qu’on ne me classe pas parmi les gens lisses et éthérés qui jouent dans Twilight. Tant mieux !  », avait-il alors déclaré au JDD dans le cadre de la promotion du film Kaboom. Et le jeune homme n’avait pas manqué de préciser, au quotidien Libération, que son investissement sur les séries télévisées était à considérer comme un travail alimentaire : « Heroes était un enfer à tourner, je ne sais même pas pourquoi j’ai fait ça. Terminator était mauvais, mais au moins l’équipe était intéressante ».

Des propos considérés courageux par les uns ou « ingrats » pour d’autres, mais peu en cohérence avec son nouveau rôle, celui d’un sorcier dans un pilote d’une série destinée à un public jeune et féminin. Dans une récente interview accordée à TV Guide, Thomas Dekker s’explique : « Je n’ai pas fait de télévision depuis plusieurs années. C’est une corvée et beaucoup de travail à accomplir, mais c’est gratifiant. La série est bonne et j’ai l’occasion d’incarner un sorcier ».

Adaptée d’une collection de romans à succès par L.J. Smith (Vampire diaries), Secret circle, la série en question, met en scène une jeune sorcière qui s’avère être la clé dans la bataille entre le Bien et le Mal. Coproduite par Kevin Williamson (Vampire diaries, Dawson), la fiction peut également compter à son casting sur Gale Harold (Queer as folk, Desperate housewives) et Natasha Henstridge (Eli Stone).

Pour mettre toutes les chances de leur côté, les producteurs n’ont pas hésité à s’inspirer d’une œuvre bien connue du cœur de cible de CW : « Je dis en plaisantant que c’est un peu notre scène Twilight : à un moment je cours après Brittany Robertson. Lors des répétitions, je n’arrêtais pas de l’appeler Bella. Je n’ai jamais vu Twilight, mais j’ai entendu dire que l’héroïne s’appelle comme ça ».