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Tout le monde en parle : Guy A.Lepage proclamé roi de la télé

Arthur Anthamatten
Publié le 17/05/2006 à 00:08

Depuis septembre 2004, la version québécoise de Tout le monde en parle sur la télévision publique de Radio-Canada est devenue un véritable phénomène qui rassemble plus de 1.5 million de téléspectateurs avec des parts de marché allant jusqu’à 60% chaque dimanche soir entre 20 et 22 heures. Après avoir refusé, Guy A.Lepage ne regrette certainement pas une seconde l’animation du talk show.

Face à une forte concurrence comme Star Académie, Loft Story ou Surprise sur prise, Tout le monde en parle a parfois perdu plusieurs milliers de téléspectateurs mais a su garder le cap en créant l’événement. La recette ? Identique à celle utilisée par l’équipe de Thierry Ardisson mais le concept a été adapté au Québec pour le prime time par Guy A.Lepage et la société de production Avanti.

Avec l’énorme succès de Tout le monde en parle, l’animateur a été naturellement proclamé roi de la télé au Québec par le public et la presse spécialisée. Récemment, il a remporté un prix Artis (équilavent d’un 7 d’Or) en tant qu’animateur d’émissions de variétés/magazines culturels et talk show.

Aussi, lors de la prochaine édition du Festival international de télévision de Banff, Guy A.Lepage recevra le Sir Peter Ustinov Comedy Award, un prix donné pour la première fois à un francophone. Ce trophée récompense un artiste de la comédie pour l’ensemble de son œuvre. Son nom s’ajoute à la liste des lauréats renommés comme Barry Humphries, John Cleese, Bob Newhart, Martin Short, Tracy Ullman, Kelsey Grammer et Rick Mercer.

Un prix qui récompense une carrière couronnée de succès. De 1985 à 1995, il doit son premier succès à la formation humoristique télé et radio, Rock et Belles oreilles (RBO). Après la séparation du groupe, il anime en 1995 et 1996 un talk-show intitulé Besoin d’amour sur le TQS. Malgré un échec cuisant, il a l’idée de remonter les sketchs programmés avant les pauses publicitaires. Radio-Canada achète le concept pour en faire une série hebdomadaire intitulée Un gars, une fille. Vendue dans plus d’une trentaine de pays, Un gars, une fille est aujourd’hui la série francophone humoristique la plus exportée dans le monde.

Du côté du cinéma, Guy A.Lepage a réussi sa première expérience en tant que co-réalisateur du film Camping Sauvage. Un succès qu’il veut rééditer avec un autre film sur les diférences entre Québécois et Français. Un film qui pourrait ainsi lui ouvrir la porte vers un nouveau marché : la France.