Toutelatele

Un avenir compromis pour Mon oncle Charlie

Claire Varin
Publié le 01/03/2011 à 17:29 Mis à jour le 08/03/2011 à 17:56

Les déboires médiatiques de Charlie Sheen continuent. La semaine dernière, l’acteur se plaignait des « mensonges » de CBS et Warner TV, qui lui avaient certifié que la sitcom Mon oncle Charlie reprendrait après sa cure de désintoxication. Une promesse non tenue puisque le tournage n’a pas repris et la saison a été écourtée pour ne proposer, au final, que 16 épisodes.

Lundi 28 février, l’acteur était interviewé dans l’émission Piers Morgan Tonight (CNN) et présentait publiquement ses excuses au dirigeant de CBS, Les Moonves, pour avoir demandé quelques jours auparavant un salaire de 3 millions de dollars par épisode. Charlie Sheen a ainsi déclaré que « cela était stupide de sa part ». Et dans une volonté de livrer un mea culpa, l’homme a imploré les gens de la chaîne et Chuck Lorre, le créateur de la sitcom, de le contacter. La star de Mon oncle Charlie veut, en effet, retrouver les plateaux de la série et exprime cette nécessité pour le bien de l’équipe, au chômage technique depuis plusieurs semaines. Renouvelant également sa proposition de payer lui-même les techniciens. Enfin, à la rumeur disant que John Stamos pourrait le remplacer, Charlie Sheen répond « J’apprécie John mais il n’a pas ce que j’ai. Et la série serait nulle avec lui. Désolé. »

De son côté, Chuck Lorre a enfin pris la parole et répondu aux attaques dans une Vanity card (texte d’humeur), qui suivait la diffusion de l’épisode de Mike & Molly, lundi soir. Mais comme à son habitude, le créateur de Mon oncle Charlie s’est livré à un discours métaphorique obscur, fait de sous-entendus. Il dit « (...) Je crois que le malentendu existentiel est la première motivation de la compulsion névrotique qui pousse à faire éclater toute conscience. Cela explique le paradoxe inhérent à notre culture, qui célèbre l’égo tout en louant son éviscération par les drogues et l’alcool. Cela clarifie aussi notre profonde peur de la rigidité, de systèmes politiques fermés comme le communisme, le fondamentalisme religieux, les zombies ou les envahisseurs venus de Mars... »

Concluant son texte par un « je me casse d’ici ! », la joute verbale ne devrait pas s’arrêter là. Difficile ainsi d’imaginer un futur positif pour la série...