Toutelatele

Un dîner presque parfait > 8 au 12 février 2010

Tony Cotte
Publié le 12/02/2010 à 18:00 Mis à jour le 14/02/2010 à 22:55

la voix de Miguel Derennes

Cette semaine, les équipes du Dîner presque parfait posent leurs couverts dans une cité trois fois millénaire au cœur de la Lorraine : Metz. La ville aux nombreuses sucreries, dont l’incontournable macaron, est représentée par les candidats Corinne, David, Emmanuelle, Véronique et Philippe.

Fan de tuning, Corinne décore son salon avec des petites voitures, des coupes remportées lors de compétition de cette même « activité » ainsi des photos de véhicules. Quant au repas, il n’a, heureusement, pas un grand rapport avec l’environnement entre filet mignon et autre crème brûlée aux mirabelles. Si la nourriture jugée « simple » satisfait les convives, ces derniers n’apprécient guère la décoration. Corinne peut compter sur une moyenne de 5.7/10.

Le lendemain, rendez-vous est pris chez David. Ce directeur d’une agence de voyages mise sur un dîner romain. L’hôte souhaite ainsi mettre en avant ses origines italiennes avec des saveurs du sud : « Bruschetta, ricotta al pesto y pomodore » pour l’apéritif, « melanzana al forno » en entrée ou encore « Vitello parmigiano » en plat principal. Si les termes restent étrangers pour les candidats, la cuisine, elle, manque « d’alchimie au niveau des saveurs ». David obtient une moyenne de 6.3/10.

Emmanuelle est coach en décoration d’intérieur. Le lendemain, la cuisinière en herbe mise donc tout sur son cadre. Menu pour ce repas « Dîner d’automne à la villa d’Est » : une déclinaison bourguignonne, un velouté de verdures à la vosgienne ou encore un confit de canard à l’Alsacienne. Une liste ambitieuse qui ne permet pas de rattraper une décoration jugée « décevante » pour la professionnelle. Emmanuelle obtient une moyenne de 5.7/10.

24 heures plus tard, c’est au tour de Véronique de recevoir. Cette infirmière décline ainsi sa profession en repas comme elle l’explique à sa façon : « Le principe actif d’un médicament est souvent issu d’une plante. Le persil et le basilic ont des vertus. » Les invités semblent, contre toute attente, saisir la subtile référence. Véronique est gratifiée d’une moyenne de 6.4/10.

Pour le dernier jour, place à Philippe. Le chef d’entreprise décide de prendre des risques avec un dîner « Carpe diem ». À la vue du menu, seule Corinne ne semble pas comprendre le titre : « La carpe c’est un poisson »... En revanche, tous ont un avis tranché sur la soirée. Une décoration « trop sommaire », une ambiance « moyenne », mais des aliments appréciés valent au candidat une moyenne de 6/10.

Véronique remporte ainsi la compétition.