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Virginie Guilhaume (Qui sera le prochain grand pâtissier ?) : « On a vraiment repensé le format »

Marion Olité
Publié le 20/05/2014 à 19:22 Mis à jour le 26/05/2014 à 12:00

Fort du succès de sa première saison, la compétition culinaire Qui sera le prochain grand pâtissier ? revient à partir du 20 mai prochain sur France 2, toujours présentée par Virginie Guilhaume. La présentatrice revient pour Toutelatele sur les nouveautés de cette saison 2, et sa passion pour la pâtisserie.

Marion Olité : Peut-on dire que le Grand pâtissier fait partie de vos émissions favorites parmi celles que vous animez ?

Virginie Guilhaume : J’ai la chance de participer à des programmes que j’aime beaucoup sur France 2 : Retour en terre inconnue aux côtés de Frédéric Lopez, Hier encore avec Charles Aznavour et tous les autres artistes. Mais c’est vrai que l’émission des pâtissiers représente quelque chose de particulier pour moi, parce que je suis revenue sur France 2 pour Secrets de famille et pour Qui sera le prochain grand pâtissier ?. Donc oui, ce programme a une saveur particulière. Il est dans l’idée que je me fais du divertissement à la télé. Et je suis aussi hyper gourmande !

Quelles sont les nouveautés de cette nouvelle saison ?

On reprend le fonctionnement général de l’émission, avec l’idée d’une épreuve phare à chaque fois comme « Si j’étais un gâteau » par exemple. On a remodelé un peu, car nous avions six émissions à réaliser cette année, au lieu de quatre. Du coup, on ne pense pas le programme de la même façon. Il n’y a pas toujours un éliminé par prime. Ils pourront être deux ou plusieurs en ballotage. On a vraiment repensé le format. Il y a de nouvelles épreuves et de nouvelles formations.

Comment avez-vous senti cette saison par rapport à la précédente ?

La première année, on tâtonne toujours... On ne sait pas comment ça va être. Là, les pâtissiers ont vu l’émission, qu’ils ont trouvé formidable. Ils étaient donc beaucoup plus nombreux au casting. Pour eux, c’est un concours de haut niveau, très important dans leur carrière. En fait, ils sortent du cadre de la télévision. Ils s’en foutent complètement. C’est une des forces de ce programme, complètement dédié à la pâtisserie. On se plie aux exigences des pâtissiers et des chefs. On est tous au service de ce métier, qu’on essaie de rendre le mieux possible à l’antenne.

Quelle est la vraie spécificité de Qui sera le prochain grand pâtissier ? ?

On est dans le thème de la pâtisserie que l’on met en avant l’esthétisme et l’élégance. C’est très différent des émissions culinaires. On n’est pas avec Maïté en train de dépecer un poulet. On entre dans un univers de l’ordre du féérique. Avec la pâtisserie, c’est tout le temps beau et gourmand. C’est la force de cette discipline. La force du programme réside aussi dans sa recherche de l’excellence. Il a été parrainé et validé par le Président des Meilleurs Ouvriers de France, Philippe Urraca, qui est avec nous dans le jury, mais aussi par tous les grands pâtissiers français. On travaille avec des pros qui veulent grandir dans leur profession, et contribuer à faire rayonner la pâtisserie en France et dans le monde. Et puis on suscite des vocations. Il y a des tas de jeunes qui sortent de l’école et qui se demandent ce qu’ils veulent faire dans la vie. C’est aussi une mission de service public, de leur montrer que la pâtisserie est un métier passionnant.

« Avec la pâtisserie, on entre dans un univers féerique »

Allez-vous quitter la capitale pour cette saison 2 ?

Oui, c’est une autre force de Qui sera le prochain grand pâtissier ?. On part en région. Ce n’est pas un programme parisien. Attention, je suis parisienne, j’adore cette ville et je me reconnais dans le bouquin d’Inès de La Fressange (rires), mais j’aime beaucoup cette idée de pouvoir aller découvrir les régions. Je suis très sensible à l’artisanat, aux petits producteurs et maraîchers. Ça permet de montrer la richesse de nos régions à un large public, qui les connait peut-être mal. On va découvrir des produits locaux, des spécialités dans les desserts. Chaque région possède une vraie identité qu’on a envie de comprendre et de faire partager.

Quelle anecdote marquante retiendrez-vous de ce tournage ?

Pas une en particulier, mais je me souviens de tous nos fous rires avec les chefs, qui ont nécessité plusieurs retouches maquillage ! On s’est tous bien marrés. Il y a avait un esprit cool et positif qui va transparaître dans les primes. Même si on se levait à 6 heures du matin pour tourner souvent jusqu’à 3 heures du matin, et c’est très long, il y avait une bonne ambiance. Et il faut être en forme pour tourner à 1 heure du matin après une pause de trois heures ! Cette volonté d’être tous ensemble et l’énergie qui s’en est dégagée ont été super fortes.