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Vives réactions à l’annonce du premier couple homoparental sur Disney Channel

Tony Cotte
Publié le 24/07/2013 à 12:29 Mis à jour le 25/07/2013 à 13:02

Les familles homoparentales sont devenues la nouvelle cible de l’association One Million Moms. Après la campagne mise en place contre NBC pour la diffusion de The new normal et ABC Family à l’égard de sa fiction The Fosters, un futur épisode de Good luck Charlie (Bonne chance Charlie en français) dérange les membres de l’association.

Pour la première fois, Disney Channel va montrer une famille avec deux mères dans un des ultimes épisodes de la fiction, prévu pour le début de l’année 2014 à l’antenne. « Parce que la série arrive à son terme, les personnages ne devraient apparaître que dans un épisode. Mais un seul est déjà assez grave », prévient un communiqué du groupe.

Au cours de ce futur épisode visiblement controversé, les parents Amy et Bob Duncan organisent un après-midi entre Charlie et un de ses nouveaux amis. Quand celui-ci fait son apparition, les Duncan découvrent que l’invité a deux mères.

« Cette intrigue, tout particulièrement, a été développée avec des experts en développement de l’enfant, ainsi que des conseillers. Comme l’ensemble de la programmation de Disney Channel, le contenu est approprié aux enfants et aux familles, tout en reflétant les thèmes de la diversité et de l’acceptation », a indiqué un porte-parole de la chaîne câblée.

Il n’en fallait pas plus pour que l’association monte au créneau : « Ce n’est pas parce que quelque chose est légal ou que certains ont choisi un style de vie que ça en devient moralement correct. Disney devrait s’en tenir au divertissement au lieu de faire du prosélytisme. (...) Les familles conservatrices doivent pousser Disney à exclure tout sujet pour lequel les enfants sont trop jeunes ».

En parallèle, la chanteuse Miley Cyrus, ancienne icône de la chaîne phare du jeune public, a été baptisée « avocate des droits des gays » pour s’être félicitée publiquement de cette décision. Dans un message Twitter, l’interprète de Party in the U.S.A a indiqué « glorifier » la décision de Disney, tout en précisant, en connaissance de cause, que le groupe « contrôle vraiment ce que les enfants peuvent penser ».