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M6 fête les 30 ans du Top 50 : « Worlds Apart appartient aux années 90... mais ce n’est pas grave »

Nastassia Dobremez
Publié le 22/04/2015 à 20:14

Ce mercredi 22 avril à 20h55, M6 fêtera les 30 ans du Top 50 avec entre autres le célèbre boys band anglais des années 90 Worlds Apart. L’occasion pour ce trio composé de Nathan Moore, Steve Hart et Cal Aaron Cooper de revenir sur le devant de la scène et de se confier sur leur vie et leur popularité aujourd’hui.

Toutelatele : Avec le recul de votre carrière, que vous évoque le Top 50 aujourd’hui ?

Steve Har : Que nous étions toujours dans le Top 5 ! [rires]. Plus sérieusement, c’est incroyable de se dire que l’on a fait partie de ce classement pendant plus de quinze ans !

Pourquoi avez-vous accepté de participer au show de M6 ?

Cal Aaron Cooper : En fait, on avait déjà fait cette émission il y a quatre ans et demi [Génération années 90 sur M6] et elle nous avait beaucoup plus. Maintenant on connait bien l’équipe de production et les artistes qui vont chanter comme Bananarama, Sam Fox ou Imagination. Donc quand on revient ici, on a l’impression de retrouver une famille avec laquelle on partage le plaisir de faire de la musique.

Nathan Moore :, Mais c’est aussi une occasion de se revoir avec Cal et Steve, car aujourd’hui, nous sommes tous séparés les uns des autres. Cela fait quatre mois que je n’ai pas vu Steve qui habite aux États-Unis. Cette émission nous permet de reformer notre groupe pour un soir et de revivre des moments d’exception : la réaction du public français est toujours formidable lorsque l’on chante des titres qui ont fait notre succès ici comme ‘Je te donne’ ou ‘Baby come back’.

Steve Hart : Demain, chacun repartira dans une direction différente, Cal à Manchester, Nathan à Birmingham et moi à Los Angeles pour retrouver nos femmes et nos enfants et reprendre le cours d’une vie normale.

Vous aviez déjà pris part à des émissions musicales comme celles-là les années précédentes [Hit Machine en 2007 ; Génération années 90 en 2011]. Finalement, rien n’a changé ?

Cal Aaron Cooper : Au contraire, le contexte est très différent aujourd’hui. Je pense qu’en 2007, notre popularité était encore très grande en France et les fans attendaient nos albums avec impatience.

Nathan Moore : Maintenant, les gens viennent nous voir pour écouter nos anciens titres, ceux qui nous ont rendus célèbres. Désormais, les émissions qui nous invitent nous demandent de chanter toujours le même tube : ‘Je te donne’.

« Aujourd’hui, on ne peut plus produire de nouvelles compositions car les radios ne nous diffuseraient pas : Worlds Apart appartient aux années 90 »

Cela vous déçoit-il ?

Nathan Moore : Pas vraiment. Ce sont grâce à ces chansons que le public nous reconnait aujourd’hui. Donc on accepte de les interpréter encore et encore. On les fait vivre d’une certaine manière.

Pourriez-vous sortir un nouvel album pour y remédier ?

Steve Hart : Non, on ne peut plus espérer produire de nouvelles compositions, car les radios ne nous diffuseraient pas : Worlds Apart appartient aux années 90… Mais ce n’est pas grave, le plus important c’est de pouvoir encore chanter ensemble et de faire plaisir au public.

Participer à cette émission n’est donc pas pour vous un moyen de relancer votre carrière en France ?

Cal Aaron Cooper : C’est simplement une manière de revivre et célébrer les années 90. Si on proposait de nouveaux titres aux spectateurs, ce serait différent, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui.

Quelle émission de télévision à laquelle vous avez participé ces dernières années vous a le plus marqués ?

Steve Hart : Pour moi, ce serait Hit Machine présenté par Charly et Lulu, des animateurs tellement sympas. Nous nous amusions sans nous prendre au sérieux.

Nathan Moore : J’ai un souvenir particulier de Dance Machine où nous avions interprété pour la première fois ‘Je te donne’. On pensait vraiment que ça allait être un désastre [rires].

« Participer à The Voice était uniquement pour le plaisir de découvrir une émission de télévision innovante qui n’existait pas à notre époque »

Quels sont vos projets aujourd’hui ?

Cal Aaron Cooper : Nathan et moi avons quelques concerts programmés pour cette année avec nos groupes respectifs, que ce soit pour des émissions de télévision ou pour des évènements privés.

Steve Hart : Quant à moi, je travaille aux États-Unis sur un film pour lequel j’ai écrit le scénario.

Nathan Moore, vous avez participé aux auditions à l’aveugle de The Voice UK [diffusées le 7 février 2015 sur BBC one]. Pourquoi avoir fait ce choix ?

Mon père est musicien. Il a 75 ans aujourd’hui et voulait que l’on participe à The Voice ensemble. J’ai trouvé que c’était une super idée, mais sincèrement, à aucun moment je n’ai voulu me servir de cette expérience pour sortir un nouvel album et relancer ma carrière. C’était uniquement pour le plaisir de découvrir une émission de télévision innovante qui n’existait pas à notre époque.

Étiez-vous déçu qu’aucun des coachs ne se retourne ?

Non, ça ne m’a pas vraiment contrarié, car ils m’ont fait beaucoup de compliments.

Cal Aaron Cooper : Tu sais, si j’avais fait partie du jury, je t’aurais pris tout de suite. [rires].

Pourquoi ne pas avoir choisi de passer les castings de The Voice France vu votre popularité dans l’hexagone ?

C’était à faire une fois dans sa vie, maintenant c’est chose faite. Je ne regrette pas d’avoir participé à cette émission en Angleterre, l’issue aurait été la même en France...