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X Factor > Le jury a trouvé ses meilleurs candidats

Tony Cotte
Publié le 29/03/2011 à 20:50 Mis à jour le 30/03/2011 à 00:06

Sandrine Corman et Jérôme Anthony sur M6

Fin des auditions pour X-Factor. Dès la prochaine émission, les 140 meilleurs candidats se retrouveront sur la scène du Palais des Sports de Paris, pour la suite des sélections. En attendant, le jury se rend à Lille, avant de revenir à la capitale. Au programme : plusieurs surprises.

Ainsi, dans le Nord, la moisson est très fructueuse, et ce, dans chacune des quatre catégories. Et pour les « Plus de 25 ans », le quatuor peut compter sur Éric Heemeryck dit « bitume ». À 37 ans, cet ancien bègue aujourd’hui sans emploi veut vivre de sa passion. « Avec un micro, je suis comme un poisson dans l’eau  », assure-t-il avant de faire une reprise étonnante de Chacun fait ce qu’il lui plait du groupe Chagrin d’amour. « T’es un performer né », lâche Henry Padovani dès la fin de la prestation. « J’ai adoré. J’suis complètement sur le cul », commente, quant à elle, Veronic DiCaire. Une remarque alors reprise par Olivier Schultheis. Avec quatre « oui », l’intéressé repart avec un passeport.

Un sésame que ne parviendra pas à obtenir Christine Hochin et son hommage aux marins disparus avec My heart will go on, ni Laurent Benz, sosie non officiel de Nicola Sirkis à ses heures perdues, et qui restera « ouvrier de production ». Quant à Sabine Jazmati, son regard hypnotisé ne sauve pas une reprise particulièrement amateure du Un, dos, tres de Ricky Martin.

Du côté des moins de 25 ans, Lille offre cependant quelques performantes intéressantes dont celle de Marissa. Cette américaine vivant dans le nord de la France pour rester aux côtés de son petit ami Ch’ti, a semble-t-il confondu le casting avec l’ambassade. « Je fais ce casting, sinon je suis obligée de rentrer chez moi aux États-Unis », explique-t-elle avant de reprendre le Teenage dream de Katy Perry. Si Henry Padovani a simplement « bien aimé » le résultat, Christophe Willem espère travailler avec la demoiselle. Olivier note cependant un « petit problème de justesse ». Le juré semble intraitable comme en témoigne son bémol apporté à la performance de Michael Picquerey, 20 ans. Le jeune rocker Breton est gratifié, suite à sa reprise de Radiohead, par des éloges de la part des trois autres membres. Le juge récalcitrant, lui, a le droit « de consulter un ORL ». Mais finalement, certes un peu poussé par l’auditoire, Olivier Schultheis termine debout à l’instar de ses collègues.


Du côté des groupes, l’Orchestre Alan Record rend hommage à Carlos. Le duo s’autoproclame « VRP de la chanson française » mais, au final, obtient l’adjectif « ringard ». Christophe Willem souligne les arrangements intéressants, même si ce n’est pas le cas de la « matière première ». Le jeune homme et la seule femme du jury sont obligés de reconnaitre que vocalement le binôme est correct. Les deux artistes en herbe quittent malgré tout la scène, tandis que le public hue les quatre professionnels. Suite à cette réaction, ces derniers demandent à l’Orchestre Alan Record de venir à nouveau chanter un titre a capella. Leur reprise de Sex bomb de Tom Jones permet à Henry et Véronic de changer leur vote. Le duo continue ainsi l’aventure. Puis, Lille peut compter sur une plusieurs « bons chanteurs », toujours dans cette même catégorie, dont le duo Swalk et sa reprise de Lola de Superbus ou encore Omega, un trio pop-rock détonnant qui propose le « meilleur moment de la soirée » pour Olivier. Quant aux Five Sisters, qui, comme leur nom ne l’indique pas, sont quatre, propose leur version de Survivor des Destiny’s child, la « surprise de la soirée » selon Henry.

De retour à Paris pour la fin des auditions, une nouvelle série de coups de cœur emballe les « quatre mousquetaires. Mais, le montage, qui laisse sérieusement à désirer, trahit des prestations d’autres villes venues s’immiscer. Au cours de cette dernière étape, le quatuor découvre Marina, une jeune Lorraine de 16 ans. Celle qui rêve d’une carrière à la « Goldman ou M » a droit à une standing ovation en récompense de ses prouesses vocales sur It’s oh so quiet.« Tu étais énorme », assure Christophe Willem omettant de préciser que la remarque n’a aucun lien avec le physique de son interlocutrice. Pour Véronic, le constat est clair : « Les garçons, je crois que l’on a une popstar devant nous  ». La demoiselle est suivie, quelques minutes plus tard, par Mehdi Kerkouche, 24 ans, « chanteur et danseur » de profession. Si ce dernier rêve de « passer [sa] vie sur scène », son numéro sur le Toxic de Britney Spears lui permet d’accéder à la suite des sélections sur la scène du Palais des Sports. « I think you’re ready now », ajoute Christophe Willem, en référence aux paroles du titre culte.

L’épisode se termine sur les belles performances des « seniors ». Ainsi, Suzanne, 57 ans, et sa reprise de Et maintenant séduisent le jury. « Ça, ça s’appelle chanter une chanson  », s’exclame Henry Padovani, tandis que Christophe Willem apprécie la modernité apportée au morceau. Mais c’est incontestablement avec Barry le « soulman », que les professionnels vont tomber à la renverse. Cet homme de 52 ans venu tout droit de Californie reprend Just the two of us et récolte, sans surprise, quatre oui. « Qu’est-ce qui a pris aux autres concours de mettre un âge limite ? » C’est sur ce qui est sans doute la remarque la plus pertinente de la soirée de Christophe Willem, que les auditions du « plus grand concours de chant » s’achèvent. Désormais la tension monte au sein du jury : chacun brûle de savoir quelle catégorie lui sera attribuée et quels candidats il devra coacher jusqu’aux primes en direct...