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Zone Interdite, les inédits de l’été > Quand l’apparence devient une obsession

Tony Cotte
Publié le 25/08/2010 à 20:40 Mis à jour le 26/08/2010 à 02:41

Mélissa Theuriau sur M6

Course éperdue à la jeunesse éternelle ou volonté de vivre enfin en accord avec soi, les équipes de Zone Interdite sont parties à la rencontre de femmes d’âges différents. Leurs obsessions et leurs complexes leur ont fait sauter le pas de la chirurgie esthétique et de la médecine anti-âge. L’occasion de faire la connaissance avec des filles à peine sorties de la puberté et déjà prêtes à se faire ajouter ou retirer quelques centimètres de peau, mais aussi des personnes un peu plus âgées qui assument pleinement avoir recours à toute sorte d’injections. Au milieu de ces deux réalités se trouvent celles et ceux qui veulent en finir avec un complexe handicapant.

Nina a 28 ans, elle a déjà eu 4 enfants et naturellement son corps s’est déformé. Sans être obsédée par son physique, elle a décidé de donner une seconde jeunesse à son ventre, ses seins et de s’offrir une liposuccion. Mais comme elle n’a pas que ça à faire, elle souhaite tout subir en même temps.
« Ce n’est pas tant le poids, je ne me trouve pas particulièrement grosse », confie-t-elle quelques jours avant l’opération. L’intéressée, persuadée de ne rien « pouvoir y faire », veut en réalité avoir « un corps harmonieux » et dire adieu aux vêtements larges pour camoufler ses formes. Mais voilà, son chirurgien n’est pas d’accord pour réaliser trois interventions simultanément. « La plastie abdominale est un mauvais ami, elle a des complications qui peuvent être des problèmes de phlébites », prévient-il avant d’indiquer qu’il ne faut pas pratiquer plus de deux opérations en même temps. Ce sera donc implants mammaires et abdominoplastie.

Parité oblige, les hommes aussi cultivent leur physique. À 28 ans, Ludovic est boucher le jour et stripteaseur la nuit. Crèmes, musculation, shopping : il aime se mettre en valeur. Philippe, lui, est un jeune père de famille et un véritable dandy. Coiffeur, manucure, salle de sport : il prend soin de son apparence. Et il passe des heures chez son bottier, pour assortir ses chaussures à ses costumes. Quant à Christian, ancien sportif de haut niveau, il est complexé par son nez et a décidé de se faire opérer, soit la même intervention que sa compagne il y a quelques mois.

Erwan Le Corre est un coach sportif hors norme. À New York ou dans la jungle brésilienne, il court
pieds nus et grimpe aux arbres « mieux que Tarzan ». Sa méthode 100% naturelle, c’est le paléofitness, ou comment reproduire les gestes et les réflexes de l’homme des cavernes pour retrouver forme, souplesse et ligne. Ses stages radicaux de retour à l’état sauvage font de plus en plus d’adeptes.