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66 Minutes > 07/01/2009

Tony Cotte
Publié le 07/01/2009 à 20:50 Mis à jour le 18/05/2011 à 19:29

Aïda Touihri sur M6

Pour son premier numéro de 2009, 66 Minutes accorde naturellement un de ses reportages sur le marché de l’occasion. Quelques jours après les fêtes de fin d’année, de nombreux français revendent ainsi leurs cadeaux. Avec la crise, ces derniers sont aujourd’hui totalement décomplexés. A l’occasion également du premier des soldes, M6 a enquêté sur « les nouveaux comportements des consommateurs qui traquent les bonnes affaires ». Fringues, ordinateurs portables ou encore accessoires pour bébés... tout s’achète. La recherche peut demander un certain temps entre recyclage, bourses aux jouets et sites spécialisés sur Internet. Certaines femmes en ont même fait leur métier ! Les caméras de l’émission ont ainsi suivi Ariane, ancienne d’attachée de presse reconvertie aujourd’hui dans la seconde main, version « fashionistas ».

Autre phénomène auprès de la gent féminine : la violence. Dans le cadre d’un nouveau reportage, 66 Minutes revient sur les guerres de bandes composées exclusivement de filles ! Pour les besoins de l’émission, les caméras de M6 ont observé les policiers de Chelles, en région parisienne. Ces derniers n’en reviennent pas : dans un parc de la ville, deux bandes d’adolescentes sont prêtes à en découdre, barres de fer et armes blanches à la main.
Désormais les violences physiques ne sont plus exclusivement l’apanage des garçons : une agression sur sept commise par un mineur est commise par une jeune fille, une proportion qui a quasiment doublé en six ans !
En revanche, le taux de récidive reste largement inférieur à celui des garçons avec un cas sur quatre.

Sans la moindre transition, le troisième reportage de la soirée est consacré aux « Sangliers dans la ville ». Si autrefois l’animal était cantonné au fin fond des forêt, son nombre est aujourd’hui décuplé. Ces derniers provoqueraient ainsi des accidents de voitures et dévasteraient des cultures et plusieurs jardins des zones pavillonnaires, tout près des villes. En Haute Marne, une « battue aux sangliers » est même organisé chaque année où 30 chasseurs et leurs chiens tentent d’abattre un maximum d’animal. Soucieux d’une certaine image de marque, le terme « tuer » est exclu du discours des chasseurs qui préfèrent le mot « prélèvement ». Face à la surpopulation de l’espèce, les arguments ont également évolué au fil des années : « Il vaut mieux qu’ils meurent d’un carabine que contre une moto ».