66 Minutes > 22/04/2009

Après trois semaines de pause pour laisser place aux Bleus et « leurs premiers pas dans la police »,
Aïda Touihri et les équipes de 66 Minutes sont de retour sur M6. Le magazine ne déroge pas à la règle et, pour son nouveau numéro, propose une édition spéciale crise de l’emploi.

Il faut dire, en l’absence de l’émission à l’antenne, plusieurs patrons français ont été séquestrés et la situation a empiré dans certaines entreprises françaises. Entre barricades enflammées, blocages des usines et même des grèves de la faim, les salariés des entreprises qui licencient n’ont aujourd’hui plus rien à perdre et sont prêts à aller très loin pour exprimer leur colère, leur sentiment d’injustice et leur désespoir ! L’occasion de suivre le combat des ouvriers de l’usine Continental (Oise), de Caterpillar et de la porcelainerie Deshoulières (Vienne).

Puis, direction la vallée de l’Arve avec Julie Gnuva, 30 ans, et son pot de fin d’année « particulièrement tendu ». Ainsi, pour la première fois, cette patronne d’une usine sous-traitante de l’industrie automobile, l’un des secteurs les plus touchés par la récession, a été obligée de mettre tout le monde en vacances forcées... pendant 15 jours ! Si au pied du Mont-Blanc tout était, jusqu’à présent, havre de prospérité avec des centaines de PME, la paranoïa a pris le dessus et chacun se demande qui sera le prochain licencié. Du jeune couple qui réduit de moitié son budget alimentation à l’ouvrière obligée de chercher un logement plus petit, les salariés de l’usine de Julie vivent mal la situation actuelle.

Dans un tel climat, travailler dans les banques n’est également pas chose aisée. Alors que leurs patrons sont montrés du doigt, les guichetiers des agences bancaires affrontent la grogne des clients. Ceux-ci en viennent parfois à des agressions verbales, voire physiques, surtout quand leurs placements ont fondu comme neige au soleil !