66 Minutes > 24/06/2009
Aïda Touihri sur M6
La mode Lol n’en finit pas. Après le triomphe du film sur les grands écrans (long-métrage français le plus vu de l’année, du moins à ce jour), et en attendant la sortie prochaine en DVD, c’est au tour des magazines de M6 de s’influencer des péripéties de Lola et de sa mère, incarnées respectivement par Sophie Marceau et Christa Theret.
La chaîne privée mise donc sur ce nouveau type de familles que l’on rencontre de plus en plus souvent. Maman a la quarantaine rayonnante, sa fille a 15 ans et c’est déjà une jeune femme. Ensemble, elles forment un duo fusionnel et partagent tout : garde-robe, confidences, sorties, goûts musicaux... et même parfois conquêtes masculines ! Aujourd’hui, près d’une famille sur cinq a pour chef une femme qui élève seule ses enfants.
Les frontières s’estompent ainsi entre les femmes quadras et leurs filles. Cela n’a pas échappé à certaines marques de vêtements ou de produits de beauté qui dans leurs pubs, jouent de cette complicité trans-générations.
Egalement thème à la mode, l’écologie a également sa place au sommaire de 66 Minutes. Direction la côte du Ghana, en Afrique de l’ouest, où une canalisation déverse chaque jour des flots de métaux lourds et même de dioxine. L’eau provient de la décharge avoisinante, où des enfants désossent les frigos, ordinateurs et autres téléviseurs qui arrivent d’Europe et des États-Unis. Quand ces appareils sont jetés, ils sont pourtant censés bénéficier d’une filière de recyclage, financée par l’éco - taxe instaurée il y a deux ans par l’État....
Une belle transition pour le sujet suivant sur le « boom des vacances vertes ». Pour les besoins du reportage, les caméras de M6 ont suivi une famille dont la grand-mère a organisé un séjour dans l’Aveyron en roulotte à cheval, une nouvelle formule qui fait un carton en ce moment. Bivouacs à la ferme, soin des chevaux, les citadins plutôt aisés s’adaptent pourtant à ce moyen de transport du 19e siècle. Autre formule, très en vogue chez les étudiants fauchés : le « woofing », ou séjour dans des fermes bio, nourri, logé, en échange d’un coup de main pour les travaux des champs. Mais ce système réserve parfois de mauvaises surprises.