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66 Minutes > 25/03/2009

Tony Cotte
Publié le 25/03/2009 à 20:40 Mis à jour le 14/05/2011 à 18:19

Aïda Touihri sur M6

De la folie déco à l’écologie, pour son nouveau numéro, 66 Minutes mise sur des sujets phares, mais pas uniquement... L’émission revient également sur le cas Fabrice Devaux, à l’heure où l’affaire Elise mobilise la France entière.

Il y a encore 5 ans, Fabrice Devaux avait tout d’un père de famille modèle. Mais l’homme risque aujourd’hui 10 ans de prison, accusé d’association de malfaiteurs. En effet, tout bascule en 2003 quand sa femme demande le divorce et obtient la garde de leurs trois enfants. Outré par cette décision qu’il considère « injuste », l’intéressé décide de récupérer sa fille et ses deux fils par tous les moyens et les kidnappe ! Le père et ses enfants entament alors une cavale qui va les mener jusqu’aux Antilles. Arrêté puis placé en détention provisoire, Fabrice Devaux tente quelques mois plus tard un baroud d’honneur : recruter des hommes de main pour faire enlever son ex-femme !

Est-ce un effet de ces temps agités ? Les Français investissent plus que jamais dans leur « home sweet home ». Par plaisir et par souci d’économie, ils sont de plus en plus nombreux à réaliser eux-mêmes les travaux et la déco. Peinture prune ou jaune citron ? Mobilier moderne ou art déco ? Moquette ou parquet ? Jamais les émissions et magazines de décoration n’avaient eu autant de succès. Les grandes surfaces de bricolage proposent des formations, et de nouveaux professionnels du « relooking » d’intérieur sont apparus ces dernières années.

On les appelle les « décroissants » et ils ont décidé de consommer moins, vivre dans un habitat autosuffisant, pour polluer moins et dépenser moins en ces temps de crise ! Le souci d’économie guide chacun de leurs gestes quotidiens, au travail comme à la maison. Pas plus de trois minutes pour prendre une douche, toilettes où l’eau a été remplacée par de la sciure, légumes achetés directement à des paysans de leur région. Loin des babas cool écolos des années 80, les nouveaux alter-consommateurs sont aujourd’hui de plus en plus nombreux. Mais leur choix de vie dérange par moment : des communes qui ne veulent pas d’une maison en bois et encore moins d’une yourte, des difficultés pour trouver de la nourriture bio à des prix abordables, jusqu’au combat des vélos pour circuler en ville...