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Adixia et Paga (Les Marseillais / W9) : « Ce que je reproche dans cette aventure, c’est le manque de subtilités en plus »

Léopold Audebert
Publié le 20/04/2016 à 18:16

A l’occasion de leur arrivée dans la villa de la nouvelle saison des Marseillais, Adixia et Paga sont revenus pour Toutelatele sur leur expérience en Afrique du Sud. Plus généralement, ils ont également abordé leur rapport à la télé-réalité et leurs projets professionnels.

Toutelatele : Pourquoi avoir accepté de participer aux Marseillais : South Africa ?

Paga : Je pense que Les Marseillais sans Paga, c’est comme une tartine sans Nutella ! C’est un pastis sans eau !

Adixia, n’est-ce pas paradoxal de participer aux Marseillais...quand on vient des Ch’tis ?

Adixia : C’est très cohérent pour moi, parce que j’habite à Marseille et que mon mari est Marseillais. Je me sens plus à ma place chez Les Marseillais que chez Les Ch’tis.

Pourquoi êtes-vous plus à l’aise avec les Marseillais ?

Adixia : Ce sont des personnes vraies. C’est aussi l’ambiance ; là-bas, on ne s’ennuie pas ! Pour moi, ce sont des amis, c’est le plus important.

En quoi cette saison a-t-elle été différente des autres ?

Adixia : Je suis resté deux semaines, mais de ce que j’ai pu voir à la télé, il y a eu, pour moi, un petit peu trop de nouveaux. (rires) Sinon, il n’y a pas eu trop de différences, mis à part que l’Afrique, c’est magique, en tout cas du peu que j’y suis restée ! On a fait des activités uniques !

Paga : Le « plus », en Thaïlande, c’est qu’on s’est marié. Donc c’était plus axé sur le mariage, la demande en mariage, l’enterrement de vie de jeune garçon. On a fait les « full moon », on est parti dans les tribus, etc. Là, ce que je reproche un peu dans cette aventure, c’est le manque de subtilités en plus.

Quel souvenir de votre aventure retenez-vous particulièrement ?

Adixia : On ne peut pas trop en dire, mais on a fait une expérience avec des requins. C’est ce moment là, pour moi, qui est resté gravé dans ma mémoire.

Paga : Moi, c’était la rencontre avec les enfants. Je suis quand même sentimental, et le fait de voir beaucoup de bidonvilles, alors qu’on a la chance d’être dans une grande villa... Le fait de pouvoir donner le sourire à des petits jeunes est vraiment le plus beau souvenir que j’ai eu.

« Là, ce que je reproche un peu dans cette aventure, c’est le manque de subtilités en plus » (Paga)

Avez-vous eu des « coups de cœur » dans l’aventure ?

Adixia : Concernant les nouveaux, je me suis un petit peu retrouvée dans Carla. Mais mon coup de cœur, c’est Rémi. On est restés en très bon contact et je l’adore.

Paga : J’ai eu un coup de cœur pour tout le monde ; je suis quelqu’un de très sociable. Après, quand il y a eu Clément et Rémi, c’était mon « plus », parce que ce sont deux garçons supers. Ca changeait un peu des Antonin, des Julien, des Kévin, sans les dénigrer, au contraire ! Mais ça apportait une fraîcheur en plus chez Les Marseillais, côté garçons.

Au contraire, quelqu’un avec qui la cohabitation a été plus difficile ?

Adixia : Non ! Je suis la fille qui est copine avec tout le monde. Personne ne m’a manqué de respect. Du moment où l’on ne me manque pas de respect, moi, je respecte la personne et je ne lui « cherche pas des noises » pour rien.

La semaine dernière, on a pu suivre l’arrivée de Vincent des Ch’tis dans la villa. Comment l’avez-vous vécu ?

Adixia : Pour moi, ça a été une surprise, parce que, quand je suis arrivé, je ne m’attendais pas du tout à voir Vincent. Je me suis dit, « Je vais un peu jouer la peste ! ». Mais il y a eu les conséquences « qui ont fait que... » : je ne peux pas en dire plus.

Si vous étiez face à un téléspectateur, que lui diriez-vous, en quelques mots, pour le convaincre de suivre vos aventures ?

Adixia : Je lui dirais de bien s’installer dans son salon, dans son fauteuil, et de, tout simplement, se laisser guider par Les Marseillais, parce que, franchement, quand on regarde ce programme, on ne s’ennuie pas et on a tout de suite envie de voir la suite.

Participeriez-vous à une nouvelle saison des Ch’tis ou des Marseillais ?

Adixia : Pour Les Ch’tis, je ne sais pas trop, ça serait plutôt à réfléchir, mais ça m’étonnerait. Pour Les Marseillais, c’est évident : c’est toujours un grand plaisir de partir avec eux.

Dans une précédente interview accordée à Toutelatele, Vincent évoquait le fait qu’une suite des Ch’tis était plus difficile à envisager, notamment du fait que tout le monde est en couple. Qu’en pensez-vous ?

Adixia : Chez Les Ch’tis, c’est assez compliqué de faire une ambiance... C’est vrai que ça m’étonnerait aussi qu’il y ait une prochaine saison, parce que, pour moi, il n’y a plus de Ch’tis. Où sont les Ch’tis ? Je ne sais pas.

Avez-vous encore des relations avec eux ?

Adixia : Non, plus aucune.

« C’est vrai que ça m’étonnerait aussi qu’il y ai une prochaine saison, parce que, pour moi, il n’y a plus de Ch’tis. Où sont les Ch’tis ? Je ne sais pas. » (Adixia)

A mesure que vous participez à de nouvelles saisons, n’avez-vous pas peur de lasser les téléspectateurs ?

Adixia : Au contraire, plus on en fait, plus le public s’attache à nous ! Parce que le public ne peut pas s’attacher à de nouvelles personnes, de nouvelles têtes à chaque fois. On est les mêmes personnes depuis maintenant 3 ans. Les gens nous connaissent à travers plusieurs aventures, et pas qu’une. En fait, quand ils nous voient tous dans la rue, ils ont vraiment l’impression qu’on est leurs amis.

Paga : Je pense que Les Marseillais sont rentrés dans une histoire, et sont plus vus comme une série télé qu’une télé-réalité.

Les Anges 8 , autre télé-réalité actuellement à l’antenne, ont misé sur un casting 100% renouvelé, ce qui n’est pas le cas de cette saison des Marseillais. Selon vous, ce n’est pas une bonne idée ?

Adixia : Tout simplement, je vais dire que c’est un casting réussi. Honnêtement, j’ai regardé deux-trois épisodes des Anges ; ils ont tous des personnalités, et j’étais quand même dedans. Personne ne se ressemble et je trouve ça très attachant. Maintenant, ça dépend. Mais, bien entendu, ce sont Les Marseillais les meilleurs ! (rires)

L’image que les téléspectateurs se sont faits de vous à travers la diffusion des Ch’tis et des Marseillais vous semble-t-elle réaliste ?

Adixia : Bien sûr ! C’est normal qu’il y ait des montages, sinon, ça ne donnerait pas envie de regarder. Mais nous sommes tous comme on est là-bas, nous sommes tous pareils dans la vraie vie. On ne joue pas de rôle, on est tous naturels.

Comment vivez-vous votre notoriété aujourd’hui ?

Adixia : On en fait notre vie, on l’a choisi et on aime bien faire plaisir aux gens.

Comprenez-vous les critiques que certaines personnes puissent émettre à l’encontre la télé-réalité ?

Paga : Il faut apprendre à connaître les personnes : on nous voit à travers la télé, mais on ne sait pas ce qu’on fait, on ne sait pas notre passé, et on sait encore moins notre futur. Je pense que, s’il y a des émissions de télé-réalité, c’est que les producteurs, derrière ces chaînes, ont réfléchi à faire de l’audience. Il y a quand même des professionnels derrière tout ça. Il y a un projet, ils ont des idées entre directeurs, entre productions, avec la chaîne : c’est du gros travail ! C’est vrai qu’il y a beaucoup de critiques parce que, du jour au lendemain, grâce à un casting, tu peux te retrouver à faire de la télé, alors qu’il y en a qui vont galérer à se lever le matin, et que, peut-être, ils ont plus de diplômes. Dans la vie, je pense qu’il y a plusieurs métiers : le métier de faire « acteur de télé », ou de faire de la télé-réalité, ça reste quand même à part.

« Il faut apprendre à connaître les personnes : on nous voit à travers la télé, on ne sait pas ce qu’on fait, on ne sait pas notre passé, et on sait encore moins notre futur » (Paga)

Quels sont vos projets actuels ?

Paga : On arrive à faire ce qu’on aime, et vivre de notre passion : la musique. C’est assez formidable et elle est toujours dans nos projets. On est toujours numéro un avec notre titre Victory, on bosse sur l’album : on se régale, on prend du plaisir, on ne se prend pas la tête, on a la tête sur les épaules et on essaie d’avance calmement, mais sûrement.