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Alban Aumard (Un si grand soleil) : « Gary va découvrir des malversations... »

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Rédacteur - Expert TV
Publié le 15/12/2019 à 19:07

Alban Aumard, plébiscité par les fidèles d’Un si grand soleil pour son rôle de Gary, se confie sur l’évolution de l’intrigue autour des travaux d’intérêt général de son personnage.

Benoît Mandin : Ces derniers mois, Gary a basculé vers une arche dramatique dans Un si grand soleil. Comment avez-vous imaginé ce nouveau départ pour votre personnage ?

Alban Aumard : En 2018, il est arrivé doucement à travers des histoires d’amour rocambolesques. Cet été, Gary a vraiment renforcé sa présence. Il n’a pas changé de lui-même, car il a été entraîné par ce qui s’est passé autour de lui. Il a commencé à jouer au poker et ça s’est mal passé. Je me suis imaginé ce basculement à l’image d’une personne en train de plonger et qui n’arrive plus à remonter.

Dans quel état d’esprit aborde-t-il ses travaux d’intérêt général au lycée ?

Son état d’esprit est de devoir s’en sortir très rapidement. Comme il a déjà goûté à la prison, il n’a pas du tout envie d’y retourner. Il faut absolument qu’il trouve une solution. Le fait qu’il choisit le lycée n’est pas terrible puisqu’il retrouve Mo et Inès (son ex-femme et sa fille, ndlr).

Outre des stratagèmes pour éviter Mo et Inès, Gary a commis une maladresse en surdosant un désherbant. Comment le définiriez-vous ?

Je me suis imaginé le cancre. Je me suis retrouvé trente ans en arrière au lycée comme le type qui reste au fond de la classe pour en faire le moins possible.

« Maryline est un peu la psy de Gary. C’est son sauveur »

Estimez-vous que Gary a un côté Pierre Richard ?

Pierre Richard était très lunaire. Gary ne l’est pas autant. Je suis passionné par ce comédien. Ce genre de personnage me nourrit. J’aime bien l’image du type qui rate les choses alors qu’il essaye de bien faire. Je trouve ça assez poétique. Bien qu’on ne réussit pas tous dans la vie, il y a des moments où ça va à côté sans le vouloir.

A chacune de ses catastrophes, Gary est sauvée par sa mère Maryline. Quel regard portez-vous sur leur relation ?

Maryline est un peu la psy de Gary. C’est son sauveur. Quand il est au fond, elle arrive toujours à lui remonter le moral. Des fois, Gary n’en est pas forcément fier, car il n’est pas sympa avec elle. Il a aussi la chance que son patron (Julien Bastide, ndlr) lui pardonne tout. Au fond, il sait que Gary n’est pas un mauvais gars.

Après le fiasco de sa mission au lycée, Gary va devenir Père Noël. A quoi peuvent s’attendre les téléspectateurs ?

A tout, il pourrait mettre le feu au sapin (rires). En tant que comédien, j’ai adoré jouer cette arche. Je pensais qu’il allait lui arriver plus de catastrophes. Finalement, ce n’est pas aussi dramatique que ça. Gary est heureux de pouvoir faire ses travaux d’intérêt général dans cette association. Il a vraiment le sentiment de servir à quelque chose, car il est amené à récolter des dons. Gary va découvrir des malversations et il va mal le supporter. Il va tout faire pour aider Alex dans son enquête, mais sans le vouloir il va lui mettre des bâtons dans les roues.

« J’aimerais que Gary se mette à parler de thèmes sociétaux comme l’écologie »

Quel regard portez-vous sur l’évolution de votre personnage ?

La production m’a fait jouer tout ce dont un comédien peut rêver. J’ai incarné le Gary amoureux, angoissé face à la mort, joueur de poker qui sombre… Plus ça patauge, plus c’est marrant à jouer. J’aimerais que Gary se mette à parler de thèmes sociétaux comme l’écologie. L’idée serait qu’ils soient amenés de manière rock’n roll. Je souhaiterais également que Gary partage une aventure ou une histoire forte avec sa mère Maryline. Ce serait bien qu’ils partent un peu en vadrouille tous les deux.

Parallèlement à Un si grand soleil, avez-vous d’autres projets ?

Je suis très présent aux tournages d’Un si grand soleil. Même si je ne suis pas forcément à l’écran, j’y suis assez régulièrement. C’est plus compliqué pour trouver autre chose, mais après il suffit de passer au casting. J’attends de voir le Père Noël, ça m’intrigue (les comédiens découvrent le montage final des épisodes en même temps que les téléspectateurs, ndlr)…