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Benjamin (Les Marseillais vs Le Reste du Monde) : « J’ai mis ma fierté et mes rancœurs de côté pour le bien de l’équipe »

Corentin Bresson
Publié le 03/09/2018 à 18:20

Ce lundi 3 septembre, W9 lance les épisodes inédits des Marseillais Vs Le Reste du Monde. Après Les Princes de l’Amour ou encore Moundir et les Apprentis Aventuriers, Benjamin participera à la téléréalité du groupe M6 pour la première fois. Pour Toutelatele, il se livre sur son parcours dans la compétition.

Corentin Bresson : Pourquoi avoir participé à cette troisième édition des Marseillais Vs Le Reste du Monde ?

Benjamin : J’apprécie participer aux programmes de téléréalité, mais j’ai une affection particulière pour la compétition. Après avoir été rapidement éliminé de Moundir et les Apprentis Aventuriers 3 à cause du départ prématuré de Camille, je souhaitais me rattraper et me prouver à moi-même que je pouvais aller loin.

Redoutiez-vous de rencontrer certains candidats ?

Je ne désirais pas vraiment être confronté à Camille, lors de cette aventure. Cependant, lorsqu’elle est arrivée, j’ai mis ma fierté et mes rancœurs de côté pour le bien de l’équipe.

Quels atouts pensez-vous pouvoir apporter à votre équipe ?

Physiquement, je suis plutôt endurant et surtout très vif. Je savais que lorsque l’on m’annonçait une épreuve de vitesse j’étais avantagé et je pouvais apporter un vrai plus à ma famille. En rentrant dans cette aventure, j’avais conscience que mes capacités physiques allaient faciliter mon intégration au sein des Marseillais.

Certaines épreuves vous ont-elles mises en difficultés ?

À chaque fois que l’on m’annonçait le scénario d’une nouvelle épreuve, j’avais la boule au ventre. J’étais vraiment impliqué dans la réussite de ma famille et je redoutais toujours de ne pas avoir le niveau face au Reste du Monde.

Avec Kévin et Julien, autres visages marquants de l’équipe, ne se sent-on pas rapidement sur la sellette ?

Honnêtement non, j’appréhendais moins que si j’étais arrivé en cours d’aventure. En débutant avec Jessica et Kévin, qui sont des amis dans la vie, j’étais rassuré. Dès les premiers jours, ils m’ont fait comprendre que je faisais partie du noyau dur de l’équipe. Donc, je me suis très rarement senti en danger.

Est-ce difficile d’intégrer une famille aussi soudée que celle des Marseillais ?

C’est extrêmement compliqué, car on a un peu peur de prendre le wagon en cours de route et qu’il aille trop vite. Cependant, comme ma dernière aventure dans les Marseillais s’était bien passée, j’ai vite compris que j’allais passer un bon moment.

« Dans la famille du Reste du Monde, ils avaient beaucoup moins de scrupules à éliminer un de leurs candidats »

Appréhendiez-vous d’affronter certains candidats lors des nominations ?

Non, jamais. Néanmoins, lorsque Camille est arrivée, je souhaitais réellement mettre son nom sur le papier, au moment des nominations, pour me venger. Sinon, dans l’ensemble, nous nous entendions tous bien et c’est très dur de se séparer d’un coéquipier. À l’inverse, dans la famille du Reste du Monde, ils avaient beaucoup moins de scrupules à éliminer un de leurs candidats.

Vous en êtes-vous voulu de votre comportement dans la villa qui a causé votre départ prématuré ?

Je suis resté très longtemps et je ne regrette rien. Pour moi, toute mon aventure a été sincère, je n’ai rien calculé, car je ne voulais pas rentrer dans des stratégies malsaines. Lors de mon départ, je suis parti la tête haute, car j’avais la sensation du travail accompli.

Quel regard portez-vous sur votre aventure ?

Je me suis régalé, c’est un très bon souvenir, car je suis sportif, j’adore la compétition et ils nous ont proposé des épreuves qui étaient à la hauteur de mes attentes. Il fallait constamment se surpasser donc j’ai pris du plaisir tout au long de l’aventure.

Quels sont vos futurs projets professionnels ?

Je pense que d’ici quelque temps on va repartir avec les Marseillais. J’espère qu’au moment du casting, ils voudront encore de moi, car je me suis attaché à cette famille. Malheureusement, on ne connaît pas encore la prochaine destination, mais peut-être que ce sera les Marseillais à Marseille (rires).