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Breaking Bad adaptée en telenovela

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Directeur exécutif en charge des contenus
Publié le 04/06/2014 à 16:57 Mis à jour le 12/06/2014 à 15:44

Breaking Bad s’est achevée en septembre 2013 en compagnie de 10.28 millions d’Américains, soit le record d’audience historique de la série depuis sa création. La fiction portée par Bryan Cranston, Anna Gunn et Aaron Paul avait en effet débuté devant 1.4 million de curieux en 2008. AMC n’était évidemment pas prête à se séparer de cette marque puissante et a commandé un spin-off, Better Call Saul, dont la diffusion débutera en novembre 2014.

Parallèlement, Breaking Bad a eu droit à une adaptation pour le marché espagnol. La chaîne américaine en langue espagnole Univision, ainsi que de nombreux diffuseurs en Amérique latine, va proposer dès le 8 juin Metástasis . Cette version est centrée sur Walter Blanco et se déroule à Bogota, en Colombie. Elle reprend la même histoire d’un professeur de chimie qui doit faire face à un cancer et qui décide de se lancer dans la commercialisation de drogue pour payer ses frais médicaux.

Metástasis a été adaptée comme une telenovela et sera proposée chaque soir en prime time. La programmation de la série sera donc étalée sur trois mois, contre six ans pour AMC aux États-Unis. «  Ils ont tourné les 62 épisodes de la version originale, mais ils l’ont fait beaucoup plus rapidement et avec moins de moyens  », expliquait Vince Gilligan, le créateur de Breaking Bad. Ce dernier n’a pas contribué à la version espagnole. Chaque épisode de l’adaptation a ainsi été tourné en deux jours et demi quand les Américains en prenaient huit.

Des ajustements ont également été réalisés au niveau de la culture locale puisque les camping-cars n’existent pas réellement par exemple en Colombie. Walter et son ancien élève Jose se donnent ainsi rendez-vous dans un vieux bus scolaire dans la version latine. Sony Pictures Television a attendu la fin de la version originale avant de lancer le tournage de l’adaptation afin d’avoir toutes les cartes en main. L’été sera donc rythmé par les déboires de Walter Blanco dans les pays latins d’Amérique.