Capital > Consommer propre

Nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir acheter et consommer propre. Les produits dits « verts » envahissent les rayons des magasins et dans tous les domaines, que ce soit les maisons 100% écologique, le chauffage propre ou encore la nourriture bio. Il y a l’embarras du choix et forcément ce secteur de l’économie brasse des millions d’euros. L’équipe de Capital se devait d’analyser ce marché...

Pour commencer, Guy Lagache et son équipe s’intéressent au « boum » du chauffage propre. En l’espace de cinq années, ce marché a, en effet, été multiplié par quatre et les offres sur le marché sont de plus en plus importantes.

Les transports représentent la première cause de pollution dans le monde, avec, à eux seuls, 30 % des émissions de gaz à effet de serre ! Face à ce cauchemar, le marché des vélos électriques s’envole dans les centre villes. Pourtant, ce moyen de locomotion reste encore quelque peu ignoré au pays du Tour de France. Dans le monde, il a déjà fait sa percée. En effet, au Japon, déjà en 1998, 200 000 ont été vendus. Aujourd’hui, les VAE sont courants en Californie comme en Suisse.

Recyclage, transports, énergie... tout cela a tout de même un prix pour les consommateurs. Les produits bio, par exemple, coûtent en moyenne entre 10 et 20 % plus chers que les autres produits alimentaires. La maison propre vaut quant à elle 17% plus cher qu’une construction traditionnelle ! Et dernièrement, les prix des articles de l’électroménager ont augmenté en raison d’une éco-taxe, censée garantir le recyclage des vieux frigos et autres fours à micros-ondes.

Dans certaines déchetteries, comme à Caen, ces derniers appareils sont triés avant d’être envoyés dans une usine afin de les dépolluer entièrement et d’enlever le gaz présent dans le moteur mais également dans la mousse entre les parois. Mais pour être productives, ces usines utilisant des technologies extrêmement chères doivent atteindre un certain seuil de rentabilité.