Capital > Dépenses de rentrée : enquête sur la face cachée des prix

C’est l’événement marquant dans le commerce pour cette rentrée : la guerre des prix s’annonce plus dure que jamais. Face à la crise, les géants de la distribution rivalisent de promesses discount pour attirer le consommateur dans leurs magasins. En un an les prix ont baissé en moyenne de 1%. Et certaines enseignes affirment même vouloir aller plus loin. Qu’il s’agisse des produits alimentaires, de l’électroménager ou du prêt à porter : faire regagner du pouvoir d’achat aux Français est donc l’argument de vente numéro 1 en cette saison. Capital a mené l’enquête sur la face cachée des prix...

Dans le domaine de l’électroménager, les consommateurs ne sont pas au bout de leurs surprises. Cafetières à 10 euros, réfrigérateurs à 50 euros, écrans plats à 100 euros : ces appareils neufs sont vendus à prix bradés... aux enchères. Avec la crise et les faillites de magasins et de grandes surfaces ces derniers mois, les ventes aux enchères sont un incroyable marché parallèle.

C’est la star des rayons alimentaires. Chaque Français en consomme 5 kilos par an : le jambon. C’est aussi un des produits alimentaires dont les prix augmentent régulièrement. Et pourtant, les producteurs se plaignent de gagner de moins en moins d’argent. Pour en savoir plus sur le véritable coût des aliments, Guy Lagache reçoit en plateau Serge Papin, PDG de Système U.

À la rentrée c’est l’une des dépenses les plus fréquentes pour les ménages est celle consacrée à l’habillement. Promo, soldes, enseigne discount : l’enquête de Capital s’intéresse à « la nouvelle guerre des prix » dans le prêt-à-porter, particulièrement pour les chaussures. En effet, il est aujourd’hui possible de payer, en moyenne, trois paires pour le prix d’une, sans même les essayer. Internet est ainsi devenue la plus grande boutique dans ce domaine avec un million de paires vendues sur la toile l’an dernier. L’occasion pour les caméras de M6 de suivre Stéphane Treppoz, PDG de Sarenza, leader dans le domaine. La particularité du site ? Pouvoir retourner gratuitement les modèles qui ne conviennent pas !

Chaque année c’est l’une des factures qui tombent mal à la rentrée : celle que réclame l’assureur. Dans le domaine de la maison, la note peut être salée. En moyenne, les Français déboursent ainsi 200 euros par an. De AGF à Groupama en passant par Generalli, le marché pèse aujourd’hui 7 milliards d’euros...