Capital > Les rois du divertissement

Les français aiment se divertir : chaque année, la dépense moyenne est de 45 euros pour les jeux vidéo, 50 pour les CD, 65 pour les DVD et 150 euros dans les livres. Des humoristes en passant par les ouvrages, la musique ou les dessins animés, Capital a décrypté les secrets des divertissements.

Avant de devenir LA star de l’humour, Franck Dubosc a sérieusement galéré et a fait perdre, en deux ans, 600 000 euros à son producteur, la société Juste pour Rire. Depuis, l’humoriste est devenu l’artiste le plus rentable de cette entreprise dirigée par Gilbert Rozon. Sa tournée en 2005 lui a rapporté 2.5 millions d’euros et 1 million à ses producteurs. Mais être une star de l’humour n’est pas chose aisée et les places sont chères et convoitées ! Les plus jeunes, comme David, vendeur en prêt-à-porter, louent leur salle (90 euros la soirée) pour jouer...

Côté musique, la concurrence est encore plus féroce. Et à l’heure d’internet, certains artistes se permettent de « cartonner » en marge des maisons de disque. Depuis 5 ans, les majors ont vu les ventes de CD chuter de 50% et ce après avoir vécu un véritable El Dorado dans les années 90, avec des bénéfices records. Désormais, les majors vont sur le web à la recherche de leurs futurs signatures. La toile est devenue ainsi une véritable scène virtuelle. Preuve en est avec Justice, Koxie ou encore le phénomène américain, Colbie Caillat.

Autre moyen d’évasion, les livres. Les français en sont accros. Ceux qui trustent les premières places des meilleures ventes sont les ouvrages d’actualité, et plus particulièrement les « coups littéraires ». Les écrits sur la politique représentent ainsi 1/3 des meilleures ventes. Le record demeure le livre de Simone Veil (500 000 exemplaires), suivi par celui de Michel Drucker. De manière générale, l’auteur reçoit 11% du prix, l’éditeur 15%.

Enfin, les frères Di Sabatino sont des pros du dessin-animé français. Avec 65 millions d’euros de chiffres d’affaires, leur société a conçu les versions animées de Titeuf, Code Lyoko et prochainement de Tara Duncan. Leur principal secret est de donner un coup de jeune aux personnages populaires existants comme Casper. Leur autre atout : concevoir l’animation en Inde. Là bas, un graphiste gagne 150 euros par mois contre la même somme en France... mais au quotidien !