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Capital > Noël, comment se faire plaisir sans se ruiner ?

Tony Cotte
Publié le 14/12/2008 à 20:50 Mis à jour le 22/05/2011 à 16:00

Guy Lagache sur M6

Plus que 10 jours avant Noël ! Si cette période de fêtes représente un véritable effort pour les français compte tenu de la crise, la baisse prévue n’est que de 5%. En effet, le budget moyen des dépenses en cette fin d’année est calculé à environ 500 euros. Malgré la morosité ambiante, de nombreux fabricants ont tout misé sur cette période, quel que soit le domaine : des jeux vidéos, aux bijoux en passant par l’alimentation...

Avant, les jeux vidéos étaient réservés aux « gamins qui squattaient le téléviseur des parents ». Aujourd’hui, le public visé est plus âgé. Désormais, il est possible de danser, surfer ou encore jouer de la musique via sa console. De nouveaux genres, mais synonymes de guerre entre les fabricants. Etrangement le coeur de cible de ces produits est représenté par les femmes et les seniors, à savoir ceux qui étaient jusqu’à présent « allergiques ». La Playstation 3, la WII ou encore la Xbox 360 sont devenues la première dépense en matière de loisirs par les français. Pour l’ensemble de l’année 2008, il devrait même se vendre 6 millions de consoles ! Un marché qui continue d’exploser...

Quand Noël approche, de plus en plus de maisons changent d’apparence et s’illuminent de mille feux la nuit venue. Décorer sa demeure avec des guirlandes lumineuses est plus que jamais en vogue. Les magasins spécialisés s’en frottent les mains. De leurs côtés, les caméras de M6 ont suivi Guy, un soudeur passionné. En l’espace de dix ans, il a dépensé plus de 20 euros de illuminations. Chaque année, sa demeure attire les touristes et de nombreux passants. Il faut dire, il y a de quoi mettre plein la vue avec pas moins de 78 000 ampoules allumées quatre heures chaque jour jusqu’à la mi janvier. Et tant pis pour les 200 euros supplémentaires sur la facture, pour le maître des lieux : « Le sourire des enfants n’a pas de prix ».

Les fêtes de fin d’année sont également synonymes de « bonne bouffe ». Ainsi, de nombreux canetons vont finir dans les assiettes sous forme de foie gras, le plat le plus consommé en cette période dans l’Hexagone. Tous les supermarchés en ont même « gavé leurs têtes de gondoles ». Mais de 20 à 180 euros le kilos, le goût pas toujours au rendez-vous et les écarts de prix ne sont pas toujours justifiés.