Claire Keim défigurée dans Beauté fatale

Beauté Fatale, adaptation libre du long métrage d’André Cayatte, Le miroir à deux faces, sorti en 1954, met en scène une Claire Keim au physique rendu ingrat, le 14 décembre à 20h45 sur TF1.

Incarnant une jeune femme à l’aspect disgracieux que la chirurgie esthétique va embellir, l’actrice revient sur les diktats esthétiques dans la société actuelle : « La morale de ce film est discutable. Peut-on affirmer que l’on ne réussit dans la vie que si l’on est beau ? J’en doute » et d’argumenter : « Je reconnais que je n’aurais pas fait le même chemin si j’avais eu un autre visage. Je n’aurais peut-être pas joué les héroïnes de l’été, mais j’aurais développé d’autres choses. Je serais peut-être meilleure actrice », confesse-t-elle dans les colonnes de Télé Cable Sat.

Quant aux regards extérieurs, la comédienne a fait la violente expérience d’aller se promener avec sa prothèse : « Les gens détournaient le regard en me croisant ». Et mentionnant présentateurs de journaux où autres animateurs d’émissions, Claire Keim affirme que la société entretient le culte de l’apparence, selon des critères bien déterminés. Preuve en est lorsque celle-ci affirme avoir fait les frais de ces canons de beauté, en se découvrant sur la couverture d’un magazine « tellement « photoshopée » qu’on aurait dit que j’avais trois seins », livre-t-elle à Télé 7 jours.

A noter que dès le mercredi 9 décembre à midi, Beauté Fatale sera disponible gratuitement et en intégralité pour 48h seulement sur www.tf1.fr/ en guise d’avant-première.