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Clara Morgane (Ice Show) : « Être sexy, faire fondre la glace, être sulfureuse, tout ça me va »

Marion Olité
Publié le 27/11/2013 à 19:37 Mis à jour le 06/12/2013 à 14:35

Chanteuse, présentatrice sur NRJ12 et Discovery Channel, mannequin de charme pour ses calendriers... la business woman Clara Morgane multiplie les casquettes. On la retrouve actuellement sur M6, où elle va tenter de briser la glace de Ice Show. Rencontre.

Marion Olité : Aviez-vous déjà pratiqué un tant soit peu le patinage artistique ?

Clara Morgane : Je ne connaissais rien au patinage, à part ce que je pouvais en voir à la télévision. Je n’avais jamais enfilé des patins à glace avant ! J’aime le spectacle, j’en ai toujours fait que ce soit sur scène ou en boîte. J’ai déjà fait la gay pride à Paris devant 50 000 personnes, sans compter mes deux albums sortis, donc le spectacle, ça me connait ! J’aime me mettre en scène, je me sens vraiment artiste.

Quelles seront vos meilleures armes sur la glace ?

Le défi, c’est le patinage et la technique à apprendre. Mais pour tout ce qui est grâce et élégance, j’ai pu les acquérir quand j’ai pratiqué de la danse classique, toute mon enfance. Avec mon métier, j’ai appris à bien me mettre en valeur. J’ai l’habitude d’être entourée de coiffeurs, maquilleurs, stylistes. Pour ce qui est du style, de la grâce et de l’élégance, ça s’apprend au fil des années. Mais sans la technique, ça ne fonctionnera pas. Il faut que j’apprenne les bases pour mettre en avant mes atouts ensuite.

Au niveau sportif, vous sentez-vous capable de tenir cette compétition sur la longueur ?

J’ai fait six ans de danse classique pendant mon enfance. Puis, j’ai pratiqué le taekwondo pendant 3 ans, où je suis devenue championne de Provence (rires). Depuis douze ans, je fais du sport quatre fois par semaine à raison d’une heure et demie à chaque fois. Ça reste un bon rythme. Je ne suis pas une sportive de haut niveau, mais j’adore le sport. Pour tout ce qui est porté et gainage, ce sera important. Je vais essayer de rattraper un peu mes lacunes en patin avec cette forme physique.

Comment prenez-vous les commentaires qui fusent, notamment sur Twitter, où les internautes expliquent que vous allez « faire fondre la glace » ?

Je trouve ça super ! J’ai toujours préféré être sexy, il y a pire comme insulte ! Être sexy, faire fondre la glace, être sulfureuse, tout ça me va, pourquoi pas ? Je prends ces remarques comme des compliments.

« Je vais essayer de rattraper un peu mes lacunes en patin avec ma forme physique »

Comment avez-vous accueilli votre partenaire, Norbert Tarayre ?

Je l’adore ! Je voulais absolument être avec lui dans l’équipe de Sarah Abitbol. On compte chacun l’un sur l’autre. Il s’en sort mieux que moi. Il a un bon équilibre. Quant à Sarah, elle est une femme et sa marque de fabrique est l’élégance. Son leitmotiv est de faire rêver. J’adore ce message. Je ne sais rien faire d’autre que d’essayer de créer de la matière à rêver. C’est aussi un avantage pour nous, car elle a toujours patiné en couple. C’est sa spécialité.

Norbert est bien connu pour son franc-parler. N’avez-vous pas peur de ses blagues ?

Je suis une femme qui s’assume et qui a de la répartie. Il me fait une vanne, je lui répondrai ! On s’entend bien aussi pour ça. On se respecte mutuellement. Nos vies n’ont rien à voir, mais elles se rejoignent sur le côté spectacle.

Partie 2 > La préparation du show et ses appréhensions


Comment avez-vous vécu vos premiers tours de piste ?

Au début, c’est très dur de « casser ses patins ». Ça m’a fait penser aux Chinoises qu’on obligeait à avoir de petits pieds en les entourant de cagettes. On a l’impression que l’on ne pourra jamais marcher avec tellement c’est un cuir rigide. On les a donc mis un peu chez nous pour s’habituer.

Pensez-vous bénéficier d’assez de temps de préparation ?

Non, j’aurais voulu qu’on ait trois mois, et là, on a eu trois semaines ! On va évidemment donner le meilleur de nous-mêmes. D’autant que dès le premier prime, l’équipe en ballotage qui perd son duel oblige son coach à éliminer un de ses petits protégés. On n’a pas envie que Sarah ait à faire ce choix ! Ça nous motive.

Êtes-vous inquiète de l’expérience que peuvent avoir les autres participants ?

Je sais que Merwan et Tatiana, qui sont dans la même équipe, ont déjà patiné. Le papa de Tatiana était entraîneur de hockey. La glace, c’est évidemment quelque chose qu’elle connait. Après, on ne sait pas ce que ça peut donner au niveau des portés. On s’interroge tous les capacités des uns et des autres.

« Personne n’aurait pu m’empêcher de faire cette compétition »

N’avez-vous pas eu peur de vous mettre physiquement en danger ?

M6 a mis longtemps à faire son casting. Les artistes ou les gens du spectacle ont été durs à convaincre. Il y a le défi de la patinoire. On se met vraiment en danger. Quand on voit qu’une Mario Bartoli déclare forfait alors que c’est une grande championne. J’étais un peu effrayée de me retrouver face à une vraie sportive. Je me suis donc dit qu’il va falloir faire très attention. On prend des risques physiques et des risques au niveau de l’image.

Est-ce qu’une des deux chaînes pour lesquelles vous travaillez a tenté de vous dissuader de participer à Ice Show ?

J’ai cette chance d’être un électron libre. Je n’ai pas de patron au dessus de ma tête qui me dit ce que j’ai à faire. J’ai des partenaires, avec lesquels je travaille, mais pas de patron. Personne n’aurait pu m’empêcher de faire cette compétition.