Toutelatele

Combien ça coûte, l’hebdo > 10/05/2009

Tony Cotte
Publié le 10/05/2009 à 17:55 Mis à jour le 14/05/2011 à 18:03

Jean-Pierre Pernaut et Justine Fraioli sur TF1

C’est tout en ironie que Justine Fraioli introduit le premier reportage de ce nouveau numéro de Combien ça coûte, l’hebdo : « Les petits bouts de papiers qui ont le don de nous mettre de bonne humeur », soit les procès-verbaux, le tout à travers une enquête jugée « étonnante ».

Ces derniers ont représenté, en 2008, quelques 680 millions d’euros, un chiffre multiplié par 10, dont les recettes vont dans les caisses de l’Etat. Pour augmenter la note, tous les moyens sont bons. La peur du gendarme n’étant pas suffisante, des fonctionnaires sont en service en civil pour contrôler, par exemple, le port de la ceinture de sécurité au feu rouge dans les grandes villes. Car désormais il n’y a pas de petit délit. A Paris, on parle même de « tolérance zéro », tous les PV sont bons à prendre.

Devant les caméras de TF1, un cycliste se fait même pénaliser pour un feu rouge grillé, soit 90€ plus un alcootest et un test de consommation de stupéfiants ! Pour expliquer une telle attitude, les quotas semblent être une évidence. Pourtant, les fonctionnaires de police interrogés nient ces allégations. Pour s’assurer de la véracité des propos, Combien ça coûte, l’hebdo a mené l’enquête et a déniché une note de service de la région de l’Est. Dans ce document officiel, tous les détails sur les procès verbaux à obtenir sont mentionnés. A ministère de l’Intérieur, personne ne dément, même si on préfère parler d’ « objectif chiffré » plutôt que de quotas. « Ce n’est pas une politique du chiffre, c’est une culture du résultat », précise Gérard Cachet, porte-parole.

Dans un tout autre registre, le magazine dominical de la chaîne privée s’intéresse ensuite aux business des spectacles comiques. Dans la capitale, on peut en compter jusqu’à 200 à l’affiche. Il faut dire, les as du rire inspirent les salles, et le one man show s’avère être un modèle économique très rentable. Au point-virgule, salle d’à peine 100m² située au cœur du Marais, quatre spectacles par soir sont joués afin de rentabiliser au maximum les lieux. Les plus fortes ventes sont ici enregistrées par Alex Lutz, dont les revenus sont estimés à 2000 euros par mois pour quatre représentations hebdomadaires. L’ambition de l’intéressée ? Ouvrir les portes du cinéma après sa récente apparition dans le deuxième volet de OSS 117.

Christelle Chollet, elle, est considérée comme la véritable révélation des one-woman show. Elle a même récemment représenté son spectacle pour la 500e fois. Après avoir démarré dans des salles de 100 places, elle enchaîne aujourd’hui ses prestations au Casino de Paris et peut compter sur 2500 à 3500€ par mois.

Après un reportage sur le Crédit municipale de Paris, spécialiste du prêt sur gage, Combien ça coûte, l’hebdo termine ce numéro avec une enquête au coeur de la savane française, au parc de Beauval.