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Combien ça coûte, l’hebdo > 12/04/2009

Tony Cotte
Publié le 12/04/2009 à 17:50 Mis à jour le 14/05/2011 à 18:10

Jean-Pierre Pernaut et Justine Fraioli sur TF1

En ce dimanche de Pâques, Combien ça coûte, l’hebdo ne pouvait occulter le business du chocolat. A cette occasion, Jean-Pierre Pernaut et Justine Fraioli proposent aux téléspectateurs de TF1 un petit détour par Sceaux, dans les Hauts-de-Seine, à la découverte des cuisines de Patrick Roger, considéré comme le meilleur chocolatier de France.

C’est ainsi dans des bâtiments plutôt austères que le spécialiste et son équipe sont en pleine effervescence à quelques jours des fêtes. Si Patrick Roger est connu par la qualité de son chocolat, il fait aussi des sculptures, de la cloche à 80€ à l’oeuf d’une valeur de 2000 €, en passant par la simple poule à 300 €. Selon l’intéressé, ces sommes sont justifiées par la main d’oeuvre et les heures de préparation. Certaines pièces ne sont, en revanche, pas faites pour être mangées comme un poulailler de 80 kilos et ses gallinacés maquillés. Le rôle de ces oeuvres ? Décorer les vitrines des boutiques de Patrick Roger, le meilleur moyen d’attirer l’attention de la clientèle.

A l’occasion des anecdotes de Jean-Pierre Pernaut, l’animateur évoque, à la suite, la vente de l’oeuf le plus cher du monde. Il n’est pas en chocolat, mais a été pondu par un oiseau géant il y a plus de 400 ans ! Du coup, son prix a été fixé à 51 400 € !

Dans un tout autre registre, le reportage suivant s’intéresse aux syndics de copropriété dans le collimateur des associations de consommateurs. Avec 30 milliards d’euros par an, les syndicats de copropriété représentent un marché considérable. Le but de ces derniers ? Faire voter les travaux, entretenir les parties communes ou encore joindre les professionnels en cas de problèmes. La réalité est souvent différente : Pas suffisamment joignables, honoraires excessifs et non justifiés. Les propriétaires mécontents se multiplient. Interrogé par les équipes de Combien de ça coûte, l’hebdo, Bruno Dhont, Président de l’ Association des Responsables de Copropriété, le confirme : « C’est exponentielle, nous avons 30 à 50% d’augmentations des plaintes chaque année ». Il faut dire, les syndics touchent 5% sur chaque travaux, alors plus la note est élevée, plus les honoraire sont importants. « une copropriété même modeste, c’est un tas d’or », confirme Bruno Dhont.