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Combien ça coûte, l’hebdo > 15/03/2009

Tony Cotte
Publié le 15/03/2009 à 17:50 Mis à jour le 14/05/2011 à 18:38

Jean-Pierre Pernaut et Justine Fraioli sur TF1

Pour ce nouveau numéro de Combien ça coûte l’hebdo, Jean-Pierre Pernaut et Justine Fraioli débutent l’émission avec le dossier « Argent public » de la semaine, soit le scandale de l’arnaque à la sécurité sociale. Il faut dire les fraudes s’évaluent à plus de 7.5 milliards d’euros sur l’année 2007, une « facture qui donne le vertige » et bien des inspirations au magazine économique de TF1.

Pour pallier les fraudes et l’abus du congé, des sociétés spécialisées dans la traque des malades imaginaires se multiplient. Si à ce jour on compte quatre condamnations quotidiennes pour arnaque, l’assurance maladie continue de consolider sa lutte depuis trois ans. Sur l’année 2008, 132 millions d’euros ont ainsi été économisés. Mais la tâche n’est pas aisée quant on sait qu’un certificat sur cinq d’arrêt de travail serait toujours abusif ! C’est ici que les sociétés spécialisées entrent en jeu avec des
contre-visites mandatées par l’employeur. « On surprend le patient dans son élément », décrit ainsi une inspectrice. Si le salarié a le droit de ne pas ouvrir la porte, refuser un contrôle peut être un motif de licenciement.

Autre menace pour la sécurité sociale : la fraude à la carte vitale. Devant les caméras de la chaîne privée, un spécialiste en informatique réussit à en falsifier une. Puis dans une pharmacie un test est même effectué... avec succès ! Malgré ces preuves, l’assurance maladie continue de nier, reste sur ses positions et coupe court à l’entretien. Pour l’administration, « la fraude à le carte vitale n’existe pas » !

Dans un tout autre registre, Combien ça coûte l’hebdo s’intéresse aux diamants à prix cassés.
Si la « star des pierres précieuses » est dans toutes les vitrines des grands joailliers, un marché parallèle est actuellement en plein essor avec des prix de vente jusqu’à deux fois moins cher. Certaines enseignes achètent en gros pour pouvoir ensuite brader les prix, mais à ce tarif aucun document officiel ne peut assurer la qualité de la pierre, seul un certificat est remis moyennant 50 euros.

D’autres, pour rendre encore plus accessible le diamant, n’ont pas de grandes boutiques mais un simple bureau. Un loyer bien moindre à payer et des commandes uniquement en ligne ou par téléphone pour un système très rentable pour Alexandre Murat. Malgré ces techniques, les enseignes de la place Vendôme ne s’estiment pas menacés pour autant...