Combien ça coûte, l’hebdo > 17/05/2009

Koxie, Yelle, Grégoire et même Lorie... tous ces artistes ont un point commun : ils doivent leur succès grâce à Internet. Depuis 10 ans, la toile est devenue un tremplin pour s’imposer dans les bacs.

A cette occasion, Combien ça coûte, l’hebdo dresse le bilan des carrières démarrées en ligne, à commencer par le cas de La chanson du dimanche. Sous ce drôle de nom, un duo de chansonniers français composé de Clément Marchand et d’Alexandre Castagnetti. Le groupe s’est fait connaître en mettant sur leur site Internet une chanson chaque dimanche avec une simple guitare pour enfant et un synthétiseur premier prix. Entre leurs concerts et la vente de leur premier DVD, les deux compères ont amassé, à ce jour, un million d’euros ! Ils sont désormais signés chez Universal music France. « C’était la seule solution, pendant six ans on a tout essayé par la voie traditionnelle... en vain », confient-ils aujourd’hui.

Autre succès grâce à Internet, celui des sites participatifs où les internautes deviennent producteurs en misant sur un futur artiste. Tel a été le cas de Gregoire, sorti tout droit de My Major Compagny. 347 quidams ont ainsi cru en lui et, avec le succès du premier album, ces producteurs en herbe ont déjà empoché dix fois leur mise de départ !

Pour la « Success Story » de la semaine, Jean-Pierre et Justine dressent le portrait de Régis Gautereau, père de famille qui a su « garder la tête froide et les pieds au chaud » grâce à sa marque de chaussettes haut-de-gamme. Si l’intéressé foule, depuis peu, le sol américain avec la vente de ses modèles dans des boutiques de la très cotée Madison Avenue à New-York, il reste présent dans les marchés français à Nantes ou encore à Angers. « C’est un laboratoire, les clients me dirigent, sans se rendre compte, sur les futures collections », avoue-t-il. Aidé par sa femme, seule salariée de son entreprise, et de ses trois petites filles, mannequins pour les modèles pour enfants, Régis à écoulé, à ce jour pour 2009, plus de 250 000 paires.

Puis, pour la fin de l’émission, Combien ça coûte, l’hebdo s’intéresse au business des inventeurs avec les images du dernier concours Lépine. On lui doit depuis plus de cent ans des inventions comme le stylo à bille, le fer à repasser à vapeur ou encore les verres de contact. Sur place, les caméras de TF1 ont rencontré Claude Dumas et ses meubles compacts. Chaque année, cet inventeur ébéniste y réalisé ses meilleures ventes de l’année, soit un tiers de ses 400 000 € annuels en moyenne. Lors de la dernière édition, le premier prix a été décerné à Florence Poulet-Daumas pour EasyMétros, le plan de métro interactif.