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Combien ça coûte, l’hebdo > 31/05/2009

Tony Cotte
Publié le 31/05/2009 à 17:50 Mis à jour le 01/06/2009 à 23:54

Etre payé pour utiliser et juger un service ? C’est possible ! Tel est le principe du « client mystère » qu’explique, en ce dimanche, Combien ça coûte, l’hebdo. L’émission revient ainsi sur ces faux consommateurs, particulièrement exigeants, au service d’une enseigne pour savoir comment l’on traite la clientèle. Pour les besoins du reportage, les caméras de TF1 ont suivi Leïla, commerciale à temps plein et enquêtrice mystère pendant ses congés. Celle-ci a pour nouvelle mission de partir une semaine en Tunisie pour passer des vacances en famille, du moins en apparence. L’intéressée en profite ainsi pour examiner les lieux en détails. Sur place, discrétion oblige, Leïla utilise son téléphone portable pour prendre des notes en public.

Plusieurs tour-opérateur procède à ce genre d’espionnage. Une telle procédure est rémunérée 150€ pour « le client mystère », en plus du séjour entièrement offert. En contrepartie, un questionnaire de 900 questions/réponses est à compléter. Même les détectives privés s’y mettent désormais en utilisant du matériel dernier cri pour une observation encore plus poussée. Tous les moyens sont donc bons pour s’assurer de la qualité des services, car, « avec la crise, les entreprises se rendent compte, [plus que jamais], que le client est roi ».

A l’occasion de la « Succès Story » de la semaine, le magazine dominical revient sur l’incroyable parcours des frères Vincent. Suite à un premier voyage à Yangshuo, en Chine, Luc et Christophe sont tombés amoureux des lieux. Sans connaître la langue ni la culture, ils ont réussi à bâtir un empire touristique, destiné, avant tout, aux français. Après avoir dépensé 300 000 euros pour remettre en état un établissement du 18e siècle en ruine, les deux jumeaux réalise un bénéfice annuel de plus de 50 000€, c’est évoquer la restauration et ses 100 000€ de revenus net chaque année. Le binôme a même créé une agence de tourisme au coeur même de l’hôtel et empoche 15% de toutes les activités des clients, de quoi rapporter 10 000€ supplémentaire en un an !

Retour dans l’Hexagone pour le dernier sujet de la semaine consacré à la guerre des bateaux-mouches pour « une enquête qui coule de source ». Il faut dire, la Seine est une avenue de plus en plus fréquentée avec une forte concurrence des ballades sur l’eau. Avec 18 millions d’euros engrangés sur l’année 2008, le business des bateaux-mouches fait ainsi des envieux. De nombreux formules ont fait leur apparition pour attirer le chaland : croisière pour enfant, croisière pasta avec dégustation, comme son nom l’indique, de pâtes ou encore les croisières animées façon café / théâtre....