Toutelatele

Constance (ONDAR) : « Profession intime sera une shortcom unique en son genre »

Marion Olité
Publié le 01/02/2014 à 16:57 Mis à jour le 17/02/2014 à 00:20

Téva se lance dans la guerre des shortcoms avec Constance, humoriste française de 28 ans qui a de l’énergie à revendre. Repérée sur le plateau de l’émission On n’demande qu’à en rire, la jeune femme a fait mouche avec ses sketchs sur les femmes névrosées. Sur scène, les spectateurs l’ont découverte avec ses deux one-woman-show : « Je suis une princesse, bordel ! » et « Les mères de famille se cachent pour mourir ». Pour Toutelatele, Constance révèle les dessous de son nouveau projet, une shortcom intitulée « Profession intime ». Composée de 50 épisodes, elle sera diffusée au printemps 2014.

Marion Olité : Comment le projet de votre shortcom est-il arrivé sur Téva ?

Constance  : Ils étaient tout simplement ouverts. Je suis arrivée avec mon projet sous le bras, et il leur a plu. La patronne de Téva, Catherine Schöfer, me connaissait. Elle était venue me voir lors de mon premier spectacle à la Comédie de Paris. Elle est revenue pour mon deuxième spectacle. On a alors eu l’occasion de discuter et sympathiser. Quand j’ai eu l’idée du concept, je suis allée naturellement vers elle.

Quel est le concept de Profession intime ?

Dans chaque épisode, je vais endosser un métier différent. L’idée est de rentrer dans l’intimité de chaque personnage, de comprendre comment un métier fonctionne. On découvre en même temps que chaque protagoniste a une faille. Elle n’est généralement pas à sa place, ce qui va créer un décalage comique. Si tout va bien, c’est drôle (rires).

En quoi Profession intime va-t-elle se démarquer des nombreuses shortcoms déjà diffusées sur le petit écran ?

Ça ne ressemble à rien de connu, tout simplement. Je n’aime pas ce format trop strict qui fonctionne toujours avec les mêmes ressorts. C’est filmé avec une caméra posée. Les vannes sont faciles et je trouve généralement qu’elles sont mal jouées. L’idée sur cette série est d’être à part. Ça ne va peut-être pas plaire à tout le monde, mais la série sera à mon image, entière.

« Profession intime ne ressemble à rien de connu »

Quel type d’humour affectionnez-vous ?

Je pratique un humour impertinent, noir et trash. J’aime aussi le décalage. L’idée est de sortir de ce qui existe déjà.

Aurez-vous des comédiens ou des guests avec vous ?

Il pourra y avoir quelques apparitions, mais c’est moi qui serai essentiellement devant la caméra. Moi, moi, moi (rires) ! C’est un peu mégalo de dire ça ! Le co-auteur avec lequel j’ai écrit Profession intime, Davy Mourier, sera le second rôle le plus présent dans la série.