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Corinne Tong-Chaï, Miss sport de Paris Première

Emilie Lopez
Publié le 24/07/2008 à 14:43 Mis à jour le 27/05/2022 à 00:41

Après, entres autres, Mai 68 et l’écologie, Paris Première s’attaque aux JO, en vue des prochains Jeux de Pékin, qui débuteront le 08/08/08 ! Dès ce lundi 28 juillet, les abonnés découvriront donc une rétrospective spéciale Olympiades, dans le cadre de l’émission Un jour, une photo, présentée cette fois par Corinne Tong-Chai, la « Miss Sport » de la chaîne. Toutelatele.com est parti à la rencontre de cette animatrice « juste et pertinente, piquante et pétillante, honnête et professionnelle », comme la décrit si bien le site de Paris Première.

Emilie Lopez : Dès ce lundi 28 juillet, vous présenterez une « spéciale JO » d’Un jour, une photo. Pouvez-vous expliquer en quelques mots le concept de ces pastilles ?

Corinne Tong-Chaï : Il s’agit de présenter et de donner un éclairage sur une quinzaine de photos, choisies selon un thème, en l’occurrence les Jeux Olympiques, et piochées dans la photothèque de Paris Match. Quatre sessions ont déjà été faites : une spéciale « Cinéma » présentée par Virginie Ledoyen, une « Mai 68 » avec Amanda Sthers, l’« Ecologie », avec Priscilla Telmon, et les plus grandes photos d’actu, commentées par Melissa Theuriau.

Comment vous êtes vous retrouvée associée à ce projet ?

Lorsqu’en septembre dernier, la chaîne a évoqué l’idée de faire une nouvelle session, l’évènement qui ressortait pour cette année 2008 était forcément les JO. Je suis une passionnée de sport et travaille d’ailleurs depuis 15 ans au service des sports. De plus, j’aime le côté artistique des photos, faisant moi-même de la peinture depuis toute petite. J’ai donc demandé à être associée au projet...

Outre la présentation d’Un jour, une photo, avez-vous participé aux autres étapes de l’émission ?

Du début à la fin. J’ai collaboré au choix des photos avec Jacques Expert et Marc Brincourt (Directeur photo de Paris Match, ndlr), à la recherche d’informations et d’anecdotes, à l’écriture, bref à tout ! Je ne peux pas mieux vous dire ! (rires)

Sur quels critères le choix des photos s’est-il fait ?

Nous avions déjà certains évènements en tête, et on choisissait soit en fonction des photos qui nous étaient présentées, soit en fonction de celles que nous avions en souvenir, et que nous avons essayé de retrouver. Parfois, en dehors des évènements marquants, certaines photos apportent une émotion particulière. Sur 400 photographes, seul un captera LA photo... Mais ce n’était pas évident de choisir, si on ne s’était pas donné un chiffre au départ de 14 ou 15, on aurait pu faire un Un jour, une photo - Spéciale JO pendant un an ! (rires)

Parmi les photos non sélectionnées, avez-vous regretté de ne pas pouvoir en garder certaines ?

J’aurai bien aimé avoir une photo de Marie-José Perec, car que ce soit à Atlanta ou à Barcelone elle a marqué le sport. Elle est, de plus, très photogénique, donc on aurait forcément pu trouver quelques très belles photos d’elle. C’est dommage... Une photo me revient également : celle de David Douillet lorsqu’il gagne sa première médaille d’or (en 1996, à Atlanta, ndlr)... Ils étaient tous deux des grands du sport en général. On cherchait des icônes et ces deux-là en font partie.


Par la suite, seriez-vous intéressée par une émission quotidienne sur Paris Premiere ?

Ça dépend. Avoir une émission quotidienne sur le sport à la télévision, c’est quand même compliqué, notamment au niveau des droits. Donc oui, ça m’intéresserait, mais c’est du domaine du fantasme ! (rires) C’est impossible sur Paris Première, et il faut énormément de moyens. Hors chaînes généralistes, il n’y a que Canal+...

Pourquoi, alors, ne pas intégrer cette chaîne ?

Je crois savoir qu’il y a déjà pas mal de monde sur Canal ! Et je ne suis pas de ceux qui piquent le travail des autres ! (rires)

Pour les profanes non abonnés à Paris Premiere, est-ce votre première expérience devant la caméra ?

Je comprends, moi non plus je n’ai pas Paris Première chez moi ! Je la regarde au bureau ! (rires) En réalité, je suis à l’antenne depuis une dizaine d’années. Je présente tous les évènements sportifs sur la chaîne. Je suis en quelque sorte la « femme de terrain » du sport. Je m’occupe également du théâtre, que nous diffusons en direct, et où je présente des reportages « backstage ».

Pensez-vous que l’explosion médiatique autour d’Estelle Denis peut ouvrir la voie à plus de femmes dans le monde très fermé du journalisme sportif ?

Je suis au service des sports depuis 15 ans. Donc l’arrivée des femmes au sport je l’ai vue, et ça me fait sourire... Je n’aime pas tellement l’engouement autour d’une femme en particulier, Estelle ou une autre : on est journaliste ou on ne l’est pas, un point c’est tout. Que l’on soit un homme ou une femme, ça ne change pas grand-chose. Selon moi, des sportives comme Laure Manaudou ou Amélie Mauresmo pourront faire plus avancer les choses au niveau de la féminité et du journalisme, que des journalistes femmes au sport... Mais c’est mon avis et ça n’engage que moi !

Sur le site internet de Paris Premiere, vous êtes présentée comme étant « juste et pertinente, piquante et pétillante, honnête et professionnelle ». Que pensez-vous de cette définition ?

(Elle éclate de rire) C’est difficile de parler de soit ! La personne qui l’a écrite me connaît mieux que personne. Pertinente, je ne sais pas ; pétillante, j’essaye de l’être, même si ce n’est pas toujours évident, parce que c’est mieux de voir des gens pétillants qu’atones et fadasses ! Je ne sais pas si cette définition est exacte, les gens se feront leur opinion... Et si on me voit comme ça, tant mieux !