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Coûte que coûte > Philippe et Stéphanie

Tony Cotte
Publié le 10/02/2010 à 22:30 Mis à jour le 15/02/2010 à 00:42

Marie-Paule Dousset et Gilles Geffroy

Installés sur la côte d’azur, Philippe et Stéphanie ont tout pour être heureux : un cadre de vie idyllique avec une vue imprenable sur le cap Ferrat, une vie de famille heureuse et épanouie avec leurs deux enfants, Marc et Ludivine... Le seul problème, et non des moindres, reste que le couple est composé de deux cigales qui ne font leurs dépenses qu’en carte bleue et achètent tout ce qui les tente

Du coup, à chaque fin de mois, ils terminent à zéro. À 40 ans, et malgré des revenus réguliers, Philippe et Stéphanie n’ont pas un seul euro de côté et n’ont fait aucun investissement... Alors, avec la crise, le réveil est brutal, voire « très brutal ». Philippe, qui travaille dans le secteur de l’automobile, a vu de nombreux collègues perdre leur emploi et s’inquiète enfin pour l’avenir de sa famille.

L’heure est venue pour Gilles Geffroy et Marie-Paule Dousset pour intervenir et apprendre comment dépenser moins pour se constituer un capital afin de s’offrir un logement, et ce, même à 40 ans...

Lors de la visite des lieux, Marie-Paule est horrifiée : le couple jette la nourriture à la poubelle, même quand la date de péremption n’est pas dépassée, afin de libérer de la place dans le frigo. Dans l’armoire de Stéphanie : de nombreux vêtements payés en crédit à la consommation, en plus du prix catalogue de ses achats, la mère de famille a versé des intérêts d’à peu près 20%. « Quand on vous propose une carte, vous pouvez la refuser », conseille ironiquement la spécialiste avant de trouver une autre formule dont elle seule a le secret : il faut « penser avant de dépenser ».

Gilles, lui, va droit au but et fait comprendre au couple qu’il possède une capacité d’épargne importante. Et pour cause le revenu mensuel du foyer est de 4139 €, de quoi largement économiser sans se priver. Problème : Philippe et Stéphanie sont trop friands des « petits achats plaisirs ». Vêtements achetés aux prix forts, club de sport et autres restaurants au-delà du budget loisirs représenteraient un total de plus de 6000 euros par an. Soit 120 000€ en 20 ans, le prix d’un bien immobilier.