D&co, une semaine pour tout changer > 17/08/2009
En 2006, à la suite d’un grave accident de moto Laëtitia, alors âgée de 18 ans, apprend qu’elle ne pourra plus jamais remarcher, sa colonne vertébrale a été trop sérieusement touchée. Mais pour cette jeune fille dynamique, déterminée et
aimant la vie, il s’agit de ne pas baisser les bras...
Après un an d’hospitalisation, elle retourne dans sa maison pour vivre auprès de ses proches. Mais tous les gestes de la vie quotidiennes s’avèrent difficiles quand la demeure n’est pas adaptée pour une personne handicapée. Jérôme et Maria, les parents, Christophe, le grand frère de 23 ans et Caroline, sa petite soeur de 16 ans, ont ainsi procédé à quelques modifications comme supprimer certaines portes. Malgré cela, la configuration de la maison ne facilite toujours pas l’autonomie de Laëtitia .
Christophe, éducateur sportif et l’aîné de la fratrie, se porte volontaire pour aider les équipes de D&Co tout au long des sept jours. Qui dit émission spéciale, dit budget adapté à la situation. Dans la fameuse benne rouge, les membres de la famille arrivent à empiler 1407 kilos de meubles, soit 140 700 euros de valeur pour refaire la maison : le record historique pour le programme ! Avec l’aide de près de 150 artisans mobilisés pour la bonne cause, Valérie Damidot décide de placer la barre très haut.
Les cloisons sont ainsi détruites à la scie hydraulique à l’instar des escaliers. Si le sous sol est réservé à Laëtitia, les parents auront droit à l’ensemble du rez-de-chaussée et Christophe et Caroline au premier étage avec une salle de bain par personne ! La jeune fille en fauteuil roulant quant à elle bénéficie d’un ascenseur, d’un jardin avec sol anti-dérapant et de rampes. Une véranda est construite en guise de chambre avec un plafond en verre, « pour avoir la tête des étoiles ». En cas de grasse matinée, l’intéressée a même la possibilité d’utiliser un rideau horizontal pour rester dans l’obscurité. Avec, entre autres, une baignoire balnéo, la salle de bain est adaptée pour tous les besoins de Laëtitia.
A la découverte des lieux, cette dernière a les larmes aux yeux. « C’est trop beau, c’est hallucinant, je n’ai pas l’impression d’être chez moi. (...) Je suis passée de rien à tout », avoue-t-elle.