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Darren Tulett et beIN Sport : « Nous ne sommes pas obnubilés par les chiffres »

Alexandre Raveleau
Publié le 17/02/2013 à 18:19 Mis à jour le 27/05/2022 à 00:43

A partir de ce lundi 18 février, Darren Tulett invite le public de BeIN Sport à son Lunch time. Tous les jours, le plus British de tous les spécialistes du ballon rond du PAF sera en clair et en direct pour un talk-show d’un nouveau genre sur l’antenne de la chaîne sportive. Acteurs, humoristes, politiciens : Lunch time ouvre l’antenne aux personnalités venues de tous les horizons. Entre 12h30 et 13h30, le sport promet d’être différent sur BeIN Sport.

Alexandre Raveleau : BeIN Sport vous confie les clefs de sa case en clair de mi-journée. Que peut-on dire de ce Lunch time ?

Darren Tulett : C’est le déjeuner ! (rires) Plus sérieusement, nous voulions un nouveau rendez-vous pour cette tranche horaire très importante. N’étant pas réservée aux abonnés, il s’agit d’une vitrine pour le groupe. Nous avions envie de quelque chose de convivial et pas seulement centré sur du sport. Entre L’Expresso le matin ou Le Club du soir, Lunch time ouvrira l’antenne à de nouveaux visages, des stars d’autres univers, des acteurs, des chanteurs, des politiciens...

Quel sera le principe de l’émission ?

Je trouve séduisante l’idée de discuter d’autres choses avec les invités que leur promotion, même si elle est incontournable. Je veux par exemple aborder des souvenirs de jeunesse, comme le sport à l’école, les professeurs. On a tous des anecdotes sur ce sujet. Dans l’émission, je serai accompagné par Marie Portolano. Elle s’occupera de la partie interactive avec les téléspectateurs qui, via Twitter, pourront poser leurs questions. Elle fera aussi le flash info de 12h55. Et puis il y aura des chroniques, des images...

Qui sera le parrain du rendez-vous ?

Pour la première, Michaël Youn a accepté notre invitation. Les jours suivants, nous attendons Fabien Onteniente, Rama Yade et Malik Bentalha. Avec eux, je veux vraiment prendre le temps de discuter. Ce qui me frappe actuellement à la télévision, c’est qu’il y a tellement d’invités qu’on ne les entend même plus. J’aime être à l’écoute des gens.

BeIN Sport revendique plus d’un million d’abonnés. Dans un entretien accordé au quotidien Le Monde, Charles Biétry évoquait il y a peu 2 à 3 millions d’abonnés supplémentaires parmi les objectifs de la chaîne...

Je vise les 10 millions ! (rires) Nous ne sommes pas obnubilés par les chiffres. La passion du sport prime toujours. D’ailleurs, je n’ai jamais reçu de courbes d’audience. À part le nombre total d’abonnés, je n’ai aucune estimation du public de mes émissions. Cela ne m’a d’ailleurs jamais vraiment intéressé. Je suis peut-être un peu trop innocent... Pour Lunch time, nous n’avons donc aucun objectif sauf celui de faire un programme différent, qui s’ouvre à d’autres horizons.

« Pour Lunch time, nous n’avons aucun objectif sauf celui de faire un programme différent, qui s’ouvre à d’autres horizons. »

Après le football, beIN Sport joue la carte de la diversification à l’antenne. Quels autres sports suivez-vous avec passion ?

J’ai déjà commenté des courses hippiques, du cricket... Très peu en France malheureusement. J’aime aussi beaucoup le vélo. Je suis un grand fan du Tour de France. Nous, les Anglais, nous sommes un peu une minorité, mais j’ai déjà couvert la Grande boucle six fois pour la presse écrite. Ça fait partie de mes meilleurs souvenirs. J’apprécie aussi le rugby, surtout quand l’Angleterre gagne !

Impossible de ne pas évoquer la déferlante David Beckham. Que vous inspire son arrivée au PSG ?

Formidable ! J’ai eu la chance d’être le premier journaliste à pouvoir l’interviewer. Je dois avouer que j’ai un peu profité de mes origines. Franchement, j’en veux un peu à tous ceux qui critiquent son transfert. Il faut prendre un peu de recul et regarder ce qui est en train de se passer en Ligue 1, avec des joueurs extraordinaires. Ces champions joueront bientôt à côté de chez vous, profitez-en ! David Beckham est une légende. Il a tout gagné, sauf avec l’équipe nationale... Et je constate qu’il y a de plus en plus de stars anglaises en France ! Tout cela me rappelle quand je suis arrivé dans votre pays, à l’époque de Chris Waddle et de l’OM. 

N’êtes-vous pas trop triste que la Premier League anglaise reste sur Canal+ pour les trois prochaines saisons ?

Heureusement, nous avons la Coupe d’Angleterre, la Coupe de la ligue anglaise, la Ligue des Champions et la Ligue Europa... Je peux suivre mes clubs anglais par ce biais-là.

Vos relations avec Canal+ se sont-elles apaisées depuis votre départ ?

Je reste abonné à la chaîne...