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Excision, le plaisir interdit : Mireille Darc, l’ultime combat sur France 2

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Rédacteur - Expert TV
Publié le 28/11/2017 à 16:44

Dans la nuit du dimanche 27 au lundi 28 août, Mireille Darc s’est éteinte à l’âge de 79 ans. Le monde du cinéma français a pleuré la disparition d’une grande comédienne et célèbre complice d’Alain Delon. Après avoir enchaîné les succès au cinéma, elle s’était tournée vers la télévision à travers Les cœurs brûlés et Les yeux d’Hélène dans les années 90.

Mireille Darc s’était spécialisée dans la réalisation de documentaires. L’actrice, connue pour ses engagements associatifs, a signé des films poignants sur le don d’organes, le cancer et la prostitution. Durant ses derniers mois de vie, elle a écrit et réalisé un documentaire sur l’excision. Baptisé Exicision, le plaisir interdit , celui-ci sera diffusé dans le cadre du magazine Infrarouge ce mardi 28 novembre à 22h55 sur France 2.

La comédienne et Nathalie Amsellem ont tenu à dénoncer le tabou de l’excision, une violation des droits humains. Cette pratique est effectuée sans leur consentement sur des mineures et est encore aujourd’hui exercée toutes les quatre minutes dans le monde. Le documentaire sera ponctué par des témoignages forts et émouvants de femmes excisées qui vivent en France. Les téléspectateurs pourront découvrir les aspects essentiels de l’excision : le rôle des hommes et des femmes dans la transmission de ce geste, le poids des normes et des traditions, et la vie après l’excision.

Dans un entretien accordé à Télé Star, Christophe Koszarek s’est confié sur le dernier combat de Mireille Darc. « Mireille fonctionnait au coup de cœur et ne faisait jamais de documentaires de commande », a expliqué le producteur du film. Alors qu’elle venait d’être victime d’une attaque cérébrale, la comédienne a assuré la voix off du documentaire pendant sa rémission et a tenu à suivre l’achèvement du film. « Le documentaire, après sa vie de cinéma, a confronté Mireille à la vie réelle, en première ligne, pour traiter de sujets sur lesquels elle s’investissait à 100% », a-t-il souligné. Pour Christophe Koszarek, Mireille Darc laisse au public l’image d’une femme « sincère, forte et libre » qui masquait une part d’anxiété dans son travail.