FBI : Portés disparus > A la rencontre d’Eric Close

Emilie Lopez : Dark Skies, Un agent très secret, FBI : portés disparus... Vous avez souvent joué des rôles de policiers ou d’agent spécial. Est-ce par choix de carrière ou par obligation professionnelle ?

Eric Close : Je ne sais pas ce qui m’attire là-dedans, peut-être que les téléspectateurs me voient bien dans ce genre de rôle. Tous ces personnages sont différents, chacun a un objectif, que ce soit de résoudre un problème, un mystère, ou faire face à un gros défi, et j’adore ça !

Étant enfant, imaginiez-vous faire ce métier ?

J’ai toujours eu une grande imagination, donc je pense que j’étais destiné à être un acteur, un « story teller ». J’aime les histoires, le mystère, les aventures... J’ai été naturellement porté vers ce métier, et ce genre d’histoires.

Après avoir enchainé les séries rapidement annulées, que ressentez-vous à présent d’être l’une des vedettes d’une série qui triomphe dans le monde entier ?

On ne peut jamais prédire si un programme va durer. Pour moi, tous ceux auxquels j’ai participé étaient de bonne qualité et avaient le potentiel pour durer longtemps. Mais il y a beaucoup de facteurs qui entrent en compte pour qu’une série cartonne et que les audiences soient au rendez-vous. Quand cela arrive, et c’est le cas pour FBI, c’est fantastique. C’est un cadeau extraordinaire pour lequel nous sommes vraiment reconnaissants. On s’éclate vraiment. J’ai commencé à réaliser des épisodes pour la série, c’est une belle opportunité de voir ma carrière prendre un nouveau chemin. C’est une vraie bénédiction.

Vous dites que certains facteurs entrent en ligne de compte pour qu’une série fonctionne. Lesquels ?

Je pense que cela commence par de bonnes histoires, avec de bons scénaristes, et un casting solide, qui a une alchimie. Pour FBI : portés disparus, nous avons en plus une programmation idéale : nous sommes diffusés après Les Experts, qui est la série numéro 1 à la télévision. Nous avons profité de leurs audiences, et par la suite les gens ont aimé notre série, et sont restés !

Pour revenir aux Experts, depuis la saison 7, les téléspectateurs découvrent un peu plus la vie personnelle des personnages. En sera-t-il de même à l’avenir dans FBI : Portés disparus ?

Oui, de plus en plus. Samantha a son bébé, Martin est, dans cette 7e saison, impliqué dans une relation amoureuse. Mais cette relation va soulever beaucoup de questions, et apporter son lot de problèmes. De son côté, Jack Malone va avoir des soucis avec son boulot, et sa façon de travailler sur certaines affaires. Du coup, une enquête va être ouverte sur ses méthodes de travail, sur la façon dont il s’engage dans certaines affaires...

Commet voyez-vous l’évolution de votre personnage, Martin ?

Au fil du temps, il a gagné en confiance en lui. Il devient plus sage, puisqu’il a su surmonter ses problèmes de drogue. Il est plus mature, du coup il est à un point de sa vie où il pourrait devenir chef d’équipe si cela s’avérait nécessaire. C’est un vivant, et je pense qu’il restera au FBI pour longtemps.

Diriez-vous que vous avez des points communs avec lui ?

On a surtout beaucoup de différences ! Dans ce métier, j’adore jouer des rôles qui ne sont pas du tout moi. C’est ça qui est marrant ! Se dire que l’on ne partage pas du tout tel ou tel point de vue.

Les acteurs ont pourtant l’habitude de dire qu’ils mettent beaucoup d’eux-mêmes dans leurs rôles...

(Rires) Je suis sûr que c’est leur cas ! Mais moi, je me dis que ça doit être ennuyeux à mourir de jouer « soi-même » tout le temps ! C’est plus marrant de jouer quelqu’un qui n’est pas toi !

Au fil des années, les acteurs de série sont devenus de véritables stars, avec toutes les conséquences qui s’ensuivent. Subissez-vous certains côtés négatifs ?

La célébrité n’est pas si mal dans mon cas. Regardez Brad Pitt et Angelina Jolie, ils ont une vie très différente, les gens les poursuivent 24 heures sur 24 ! Je suis sûr que tout cela doit être difficile à vivre. Mais ma vie n’est pas comme ça, c’est surtout lorsque je participe à un évènement comme ici au Festival de Monte-Carlo ou lors d’une avant-première. Sinon, ma vie de tous les jours est plutôt normale, personne ne me poursuit.

Vous êtes marié depuis 14 ans avec la même femme. Dans un milieu comme le vôtre, comment êtes-vous parvenu à préserver votre union ?

La première chose, c’est d’épouser la bonne personne. Se marier avec quelqu’un avec qui vous vous entendez super, avec qui vous vous marrez, et qui est votre meilleur ami. Il faut également trouver le juste milieu entre son boulot et sa vie personnelle. Si vous bossez tout le temps, et que vous n’accordez pas de temps à votre couple, il va en souffrir. Et inversement. Je pense que ma femme et moi avons réussi à faire cela. De plus, on « ne pleure pas à cause de lait renversé », comme on dit aux Etats-Unis. En gros, il ne faut pas faire toute une montagne pour un rien.

Au final, la célébrité, et surtout ses conséquences, ne vous affectent donc pas tant que ça...

Non, moi j’adore ! Je suis là, à Monte-Carlo, avec ma femme qui doit être au bord de la piscine, et tout ça, je le dois à la série ! Elle m’a ouvert de nombreuses portes. J’ai une super vie : je voyage, je rencontre des gens intéressants, je travaille pour une très bonne série télé, c’est une opportunité géniale. Et c’est marrant, de rencontrer tous ces gens, de leur parler de la série, et de les voir aussi intéressés !

Votre avenir est donc toujours dans FBI : Portés disparus ?

Je continuerai tant que la série se poursuivra. Et je vais réaliser d’autres épisodes, je trouve que c’est une bonne chose. Après ça, on verra où tout ça me mènera, peut-être vers quelques films, ou une autre série télé. Le cinéma, cela devrait se faire d’ici peu. Devant et derrière la caméra, tant qu’à faire, car j’aime faire les deux !