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Francis Perrin (Mongeville sur France 3) : « Ça se rapproche de Maigret »

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Publié le 29/03/2014 à 19:53 Mis à jour le 07/09/2022 à 16:28

Ce samedi 29 mars, France 3 diffuse le deuxième épisode de la série de téléfilms policiers Mongeville, lancée avec succès en 2013. Portée par le comédien Francis Perrin, figure emblématique du théâtre français, la fiction met en scène Antoine Mongeville, un ancien juge d’instruction.

Interrogé sur l’antenne de France Info, Francis Perrin est revenu sur cette expérience. « C’est une chance extraordinaire que Jacques Santamaria ait écrit ce rôle pour moi. Il pensait qu’on pouvait me donner d’autres rôles, loin de mon étiquette de comique. C’est formidable d’avoir un personnagequi est très discret comme celui-là. Et puis il y a un ton particulier, un peu à la Chabrol  » a expliqué l’acteur.

S’il devait voir des similitudes avec d’autres fictions, Francis Perrin penserait à Maigret. « Le rythme de Mongeville est intéressant. On prend le temps de voir les choses. Il y a beaucoup de non-dits entre les personnages. Ils ont leurs blessures. Et on va en apprendre plus sur les rapports entre l’ancien juge d’instruction et la jeune lieutenant de police… »

Quel que ce soit le succès de ce deuxième volet, un troisième épisode a déjà été mis en boite et sera prochainement diffusé sur France 3. De son côté, le comédien est ravi, poursuivant également son rêve d’écriture. «  Petit, je rêvais de devenir écrivain. J’écris aujourd’hui pour mon plaisir et à côté, en télévision, j’ai un personnage extraordinaire que je joue pour plusieurs années… Je suis comblé !  » s’exalte-t-il.

Le résumé du deuxième épisode de Mongeville (France 3)

« L’abbé Mazard, ancien directeur du pensionnat St Louis, fermé depuis trente ans, est retrouvé mort dans l’établissement. Le lieutenant Axelle Ferrano, du SRPJ de Bordeaux, sollicite l’aide du juge Mongeville, qui dispose d’éléments sur une affaire obscure remontant à la fin des années 1970 : un élève de St Louis avait été soupçonné d’avoir volontairement provoqué la noyade de l’un de ses camarades dans la Garonne. Avec l’aide d’Axelle, Mongeville remonte encore plus loin dans le passé. Dans les années 1930, le bâtiment abritait déjà un orphelinat. C’est là que se trouve la clé du meurtre de Mazard, commis près de 80 ans plus tard... »