Franz-Olivier Giesbert, l’annonce qui a surpris tout le monde
Franz-Olivier Giesbert a donné son point de vue sur la politique française actuelle dans La grande interview de Sonia Mabrouk sur CNews ce lundi 16 septembre 2024.
Franz-Olivier Giesbert était l’invité de Sonia Mabrouk dans La grande interview ce lundi 16 septembre 2024 sur CNews. Le journaliste et écrivain était interrogé par la journaliste. Avant de parler de politique française, elle est revenue sur la tentative d’assassinat contre Donald Trump aux États-Unis. « Je pense que c’est bon pour lui » a souligné Franz-Olivier Giesbert, la campagne patinant un peu selon lui outre-Atlantique.
Michel Bernier a ensuite été l’objet des discussions. L’écrivain a insisté sur son tempérament radicalement différent de celui d’Emmanuel Macron, « il est très sérieux, respectable, expérimenté, il n’a pas de casserole. C’est quelqu’un qui avance. Il ne faudra pas qu’il se trompe, notamment dans la formation du gouvernement. Il faut vraiment qu’il ait des têtes d’affiche, qu’il soit appuyé par des gens costauds ».
« C’est effrayant ! » Franz-Olivier Giesbert s’insurge chez CNews
Franz-Olivier Giesbert a tenu à rappeler que la situation économique de la France était catastrophique, « Macron s’est endetté pour rester, pour faire plaisir. Il a endetté la France. On fait comme si ce n’est pas important, c’est fondamental. La France est fragile. On peut s’en sortir, c’est pour ça qu’il n’a pas le droit à l’erreur ». L’écrivain a décrit un déni global et général en France, la situation étant tellement « atroce ».
« Ils sont lamentables ! Ils ont peur ! » a-t-il critiqué au sujet des gouvernements qui n’osent pas affronter les problèmes, notamment au sujet de l’immigration, « regardez Macron ! C’est effrayant ». Il a d’ores et déjà annoncé que Michel Barnier ne pourrait pas gouverner, rappelant la gravité de la situation.
Sonia Mabrouk leader des audiences sur CNews
Par la suite, Franz-Olivier Giesbert a reproché à la gauche d’avoir abandonné les classes laborieuses, les ouvriers. Elle a laissé ces classes au Rassemblement National selon lui. « La gauche a abandonné ses valeurs » a-t-il martelé.
Le rendez-vous a été particulièrement suivi avec 420 000 Français branchés sur CNews entre 8h14 et 8h27, soit 12,9% de part de marché auprès des 4 ans et plus, et 16% des CSP+. CNews se classe deuxième chaîne nationale derrière Télématin sur France 2. La grande interview est leader national sur les 25-49 ans avec 15,2% de part de marché, une annonce qui a surpris toute la concurrence dans un contexte où CNews réalise une rentrée historique.