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Gosses de riches > Fabian Basabe

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Publié le 16/09/2005 à 00:40 Mis à jour le 09/05/2011 à 14:40

Depuis le 9 septembre, E Entertainment crée l’événement et propose sa nouvelle émission de télé réalité Filthy Rich : Cattle drive. Pour l’occasion, 10 gosses de riches se transforment en apprentis cowboys. Les héritiers doivent apprendre à conduire un troupeau de 200 têtes sur plusieurs centaines de kilomètres dans les montagnes du Colorado. Exit la belle vie et le luxe, place au plaquage des veaux à terre et à la mise bas des vaches ! Pendant toute la diffusion, Toutelatele.com part à la rencontre de ces gosses de riches. Aujourd’hui, Fabien Basabe, riche héritier équatorien, revient sur cette aventure à mille lieux de ses préoccupations quotidiennes : les soirées VIP.

Jérôme Roulet : Pourquoi avoir accepté le challenge de Gosses de riches : la vie au Far West ?

Fabian Basabe : Pour tout vous avouer, j’ai toujours voulu faire un convoyage de bétail ! Et cette opportunité s’est présentée grâce à cette émission, avec en prime, un angle caritatif. Je me suis dit que c’était l’occasion idéale, puisque mon père, avec qui j’aurais aimé vivre cela, était toujours très occupé. Mais j’ai failli tout annuler car mon agent ne voulait pas que je participe à une émission de télé réalité. J’ai donc dans un premier temps décliné l’offre avant que mon agent revienne sur sa décision. J’ai alors délaissé mes vacances et je me suis retrouvé dans le Colorado, pour le tournage de Gosses de riches.

Jérôme Roulet : Avant de vous lancer dans l’aventure, avez vous demandé l’avis de votre famille ?

Fabian Basabe : Oui, j’ai commencé par demander l’avis à mon père (Fabian Sr., riche homme d’affaires équatorien qui a fait fortune à Wall Street, ndlr), qui m’a appris à monter façon far-west, ce qui est très différent de l’équitation à la britannique ! Il m’a donné quelques trucs : comment apprendre à tenir sur un cheval - avoir confiance dans le cheval, tenir les rênes, et ne jamais les laisser. Ma soeur, Nicole, m’a conseillé de ne jamais me plaindre. Ma mère m’a dit « N’y va pas ! » Et mon épouse était inquiète à l’idée que je puisse m’amuser un peu trop dans le Far Ouest sauvage.

Jérôme Roulet : L’émission vous définit comme étant un gosse de riche. Vous reconnaissez-vous vraiment dans cette expression ?

Fabian Basabe : Je me reconnais comme plus chanceux et fortuné que la plupart, mais je suis très généreux avec ce que je possède. Et incroyablement reconnaissant envers mes parents pour tous les bienfaits qu’ils m’ont offerts.

Jérôme Roulet : Quel est votre souvenir le plus marquant de cette aventure ?

Fabian Basabe : C’est avant tout les différentes relations que j’ai construites et les merveilleux amis que je me suis fait. Ce qui était une formidable surprise, si l’on considère les conditions de notre rencontre ! Nous étions tous hors de notre élément, à la dure, les uns sur les autres et soumis à des travaux manuels. Mais nous avons vraiment construit des liens solides. A la fin du convoyage du troupeau, à Steamboat, nous avons été récompensés par une bonne chambre d’hôtel, et je nous ai tous surclassés dans la plus grande suite avec jacuzzis, terrasses panoramiques, un bar plein et un majordome pour s’occuper de nous !

Jérôme Roulet : Si je vous dis que vous êtes le Paris Hilton masculin. Que me répondez-vous ?

Fabian Basabe : Je trouve intéressant que les médias insistent sur la création de ces « homologues ». J’aime bien Paris mais je suis un individu à part entière. Mais la comparaison ne me dérange pas, car je respecte son talent pour les affaires.

Remerciements particuliers à Michelle Lair