Harry Roselmack n’a jamais été menacé de mort

Le mardi 13 avril dernier, le journaliste Harry Roselmack proposait son immersion auprès des fondamentalistes musulmans sur TF1. Emission suite à laquelle, l’intéressé aurait reçu des menaces de mort. C’est dans les pages de Télé poche que celui-ci décidé de rétablir la vérité : « Je n’ai jamais été menacé de mort. Mais c’est vrai qu’il y a eu beaucoup de réactions, et c’est bien. Le but était d’animer un débat dont on n’avait pas tous les tenants. Cela faisait des mois que l’on parlait de la burka sans savoir qui étaient les personnes concernées. »

Puis, lorsqu’on lui demande s’il pense que son physique avantageux lui fasse perdre en crédibilité, là encore l’intéressé relativise : « Il vaut mieux entendre ça que le contraire. Si ça occultait le travail que je fais, ça me poserait problème, mais ce n’est pas le cas. »

Enfin, interrogé sur les éventuelles barrières qu’auraient pu lui causer sa couleur de peau dans le secteur, Harry Roselmack affirme n’avoir pas eu « la sensation d’avoir été victime » de ses origines. Néanmoins, c’est à la fin de ses études qu’il a pris conscience des difficultés : « Seul un média communautaire, la radio Média Tropical s’est alors intéressé à moi. (...) J’ai ensuite travaillé à Radio France et à un moment, ma couleur de peau m’a servi. Des collectifs ont mis en avant la nécessité de diversité dans les médias et les recruteurs ont réalisé qu’il y avait peut-être un problème. Je suis alors allé sur i-Télé, Canal + puis TF1 » raconte-t-il, avant de conclure : « Après quand vous êtes célèbre, vous n’êtes plus ni noir ni blanc, vous êtes juste célèbre. »