Toutelatele

Jean-Luc Delarue comprend la décision de France 2

Emilie Lopez
Publié le 22/09/2010 à 13:14 Mis à jour le 22/09/2010 à 13:34

Il y a une semaine éclatait le « scandale Delarue », l’animateur, longtemps surnommé « le gendre idéal » ayant été mis en garde à vue pour être entendu dans une affaire de trafic de drogue.

Depuis lors, son émission Toute une histoire a été déprogrammée, avant d’être confiée à Sophie Davant, qui en reprendra les rênes à compter du 27 septembre prochain. Dans une interview accordée à l’hebdomadaire Gala, Jean-Luc Delarue revient sur ces événements, et tente un mea culpa.

Ce dernier s’est ainsi dit « soulagé » avouant s’être rarement « senti aussi serein et apaisé ». L’occasion pour lui de revenir sur les différentes rumeurs ayant découlé de son arrestation. « D’abord, l’argent dépensé dans la drogue ne provient pas du service public, contrairement à ce que j’ai lu. Mais de mon salaire versé par ma société, Réservoir Prod », tient-il à préciser.

Également, il ajoute qu’il n’y a jamais eu de fêtes où la drogue circulait à foison, comme indiqué dans les médias : « La drogue n’a jamais été quelque chose de festif (...) Ça a toujours été quelques chose de solitaire, quelque chose dont je ne suis pas fier. Je tiens à dire, à tous ceux qui seraient tentés, de ne jamais commencer, car de toute façon, un jour il faudra arrêter. » Pour tenter d’expliquer, il enchaîne : « La drogue me permettait de trouver l’énergie pour écrire la nuit (...) et de rendre supportable une recherche personnelle », estimant « qu’il y a beaucoup de points d’interrogations » dans son passé et son enfance, et laissant sous-entendre qu’il a pu être battu étant bébé.

Il revient également sur les histoires passées, comme celle de Yamina Benguigui, qui lui aurait « finalement envoyé un mot d’excuse quand elle a vu les conséquences que prenaient cette histoire. Il s’agissait juste d’une blague potache. ». Enfin, il ajoute qu’il n’aurait jamais eu « d’accès de violence sur ses plateaux. Interrogez mes invités, qui me remercient toujours pour la qualité et la douceur de mon accueil. »

Quant à la décision de France Télévisions de le retirer de l’antenne, il assure la comprendre parfaitement : « On ne peut pas faire comme s’il ne s’était rien passé (...) Je ne minimise pas les faits. Dans « suspension provisoire », il y a « provisoire ». J’ai la chance de ne pas être accro. Ces derniers mois, j’ai déjà arrêté de longues périodes. Ce troisième arrêt est définitif », assure-t-il.