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L’Amour est dans le pré 6 > De coups de cœur en déceptions

Tony Cotte
Publié le 18/07/2011 à 20:50 Mis à jour le 23/07/2011 à 15:50

Karine Le Marchand sur M6

Après avoir découvert, lors des précédents épisodes, la remise des courriers des 14 agriculteurs et assisté à leurs premiers pas dans l’aventure, les téléspectateurs découvrent la suite des parcours de Fabien, Raymond, Sylvain, Philippe et Karine. Leurs prétendants respectifs sont venus passer cinq jours sur leur exploitation et déjà des déceptions et coups de cœur les attendent...

Dans le Cher, chez Karine, Flavien se sent mal à l’aise : « Je suis là en joker. Raphaël a un entrain naturel à faire la discussion. (...) Il m’a un peu écrasé. De là, j’ai eu le sentiment de ne pas être à ma place ». Et l’attitude de son concurrent est toujours aussi détestable. Celui-ci continue de l’appeler « sacoche », juste sous prétexte que lors de leur première rencontre, il portait un sac en bandoulière. L’éleveuse de poneys ne se rend visiblement pas compte de l’état de son invité et ne fait rien pour apaiser la situation. La nuit tombe et Flavien a fait ses bagages après seulement deux jours sur place. Quand Raphaël demande s’il est à l’origine de ce départ, le concerné ment en répondant par la négative. Après une discussion avec Karine, Flavien quitte les lieux. L’éleveuse remercie son ex-prétendant de sa franchise, mais ne fait rien pour le retenir. « Il est gavé mon sacoche. Pas grave, je ne vais pas me mettre à pleurer », affirme Raphaël face aux caméras. Le soir, la candidate propose un repas au restaurant avec sa meilleure amie et ce dernier. Le trio trinque à cette aventure « foldingue ». La vie continue dans le Cher. Le lendemain, par un simple hennissement, Karine se rend compte qu’un cheval est malade : il a une colique. Une pathologie mortelle chez les équidés. Il faut savoir que l’intéressée a des chevaux en pension, confiés par des propriétaires. Sa responsabilité est donc engagée. Après la venue du vétérinaire, le bilan est finalement rassurant et tout va bien pour l’animal. En revanche, Raphaël prend conscience que le métier d’éleveur laisse peu de place à la séduction. Après les frayeurs de la matinée, Raphaël bichonne Karine et prépare le déjeuner, qui coïncide avec la venue du père de celle-ci. Le repas digéré, le géniteur s’interroge sur l’hypothétique couple que sa fille pourrait former avec son invité. Pour le patriarche, les deux intéressés pourraient être seulement de bons amis. Un sentiment partagé par la principale intéressée. Lors d’une sortie en discothèque quelques heures plus tard, Karine prévient ouvertement son prétendant qu’elle ne souhaite pas lui donner de faux espoirs. Une de perdue ? Raphaël se rattrape alors en draguant, dans la même boite, une fille célibataire sous les yeux de son hôtesse !


Chez Philippe, dans le Lot, ce sera à celle qui se mettra le plus en avant entre Sabine et Nina. La concurrence serait « clairement affichée » à en croire la voix-off de Karine Le Marchand. Pour faire les courses, l’une gère la liste, l’autre le chariot et personne ne demanderait l’avis de Sabine sur le choix des ingrédients. Toujours selon l’animatrice, et même si les images ne le montrent pas forcément, tout ne serait que question de « surenchère » entre les deux prétendantes. Le soir venu, Philippe dresse un premier bilan, non sans fierté : « Il y a pas mal de concurrence. (...) Ça risque d’être un peu plus folklore ». Nina, elle, prévient qu’elle fera tout pour qu’il fasse « un bon choix ». « Je sais qu’il est pour moi. Sabine, non. Je la sens un peu hypocrite », rajoute-t-elle. Le lendemain, Philippe emmène les filles pour travailler sur l’exploitation située à 10 kilomètres de chez lui. Une découverte pour les intéressées qui n’ont jamais mis un pied dans une ferme. Nina est en extase en permanence. Et, forcément, l’agriculteur est flatté de l’intérêt. « Vivre à la campagne ? Pas de problème ! », assure-t-elle. Puis, au cours d’une ballade en tracteur, Nina prend le volant et impressionne son hôte. Au contraire, le maniement des machines n’est pas inné chez Sabine. Quelques heures plus tard, malgré son extinction de voix, Philippe fait part de sa préférence. L’éleveur et céréalier avoue à Nina qu’il a une « grosse attirance » pour elle. Il n’en faut pas plus à son interlocutrice pour parler de « bonheur » et de « rêve ». Puis, face à Sabine, le candidat est mal à l’aise et n’ose pas la brusquer. Quand il finit par cracher le morceau et fait comprendre qu’il souhaite son départ pour mieux découvrir sa bien-aimée, la célibataire dit comprendre la décision. «  J’espère que tu seras heureux. Tu es un homme très bien  », lui dit-elle avant de quitter la ville. De leur côté, les deux tourtereaux célèbrent le début de leur idylle lors d’un dîner au restaurant.

Dans l’Orne, en Basse-Normandie, Sylvain cherche toujours la femme de sa vie avec une certaine timidité. Après Valérie, Magalie arrive enfin sur l’exploitation. Celle-ci a été retardée par son travail pour débuter l’aventure, mais bénéficie d’un atout sur sa concurrente : elle est fille d’agriculteur. L’hôte effectue une visite de la demeure familiale. Et si Valérie s’était installée dans la grande chambre, elle la laisse finalement à sa concurrente pour occuper une plus petite, mais plus proche de celle de son hôte. Et Magalie a particulièrement du mal à s’intégrer. Le soir venu, celle-ci préfère aller à la traite, laissant sa concurrente et l’agriculteur en tête à tête. Conscient de la situation, Sylvain pense qu’un certain temps d’adaptation est nécessaire pour la nouvelle venue. Hors caméras, Magalie a confié à celui-ci qu’elle souhaitait rencontrer un homme capable de reprendre l’exploitation laitière de ses parents. Sylvain lui a alors fait comprendre qu’il n’était pas intéressé. Un rêve qui s’écroule pour la demoiselle. « Ce n’est pas qu’il ne me plait pas, mais son caractère il est dur. Moi je suis vraiment sensible. Ça ne collerait pas », explique-t-elle cette fois face à l’objectif. « Si elle a décidé de partir, je ne vais pas la séquestrer », déclare sa concurrente, le sourire aux lèvres. Magalie abandonne mais reste jusqu’à l’issue de son passage prévu à l’origine. Désormais détendue, celle-ci peut profiter de l’aventure sans être gênée. Quant à ses deux camarades, ils confirment leur coup de cœur et ne cachent plus leur complicité entre gestes tendres et baisers devant les caméras...


Du côté de Flavien, le cow-boy végétarien fait découvrir sa demeure à ses deux invités. Curieuse découverte dans l’étable : celles-ci tombent nez à nez sur un calendrier avec... une femme très dévêtue ! De quoi provoquer une indignation masquée derrière de forts rires. Séverine va jusqu’à comparer la « mannequin » à sa concurrente (mais néanmoins amie). Et voilà comment l’agriculteur se sort d’une situation qui aurait pu être délicate.... Puis, quand Virginie part sous la douche, Séverine tente de sonder son hôte sur sa préférence à ce stade de l’aventure. Celui-ci prétend n’en avoir aucune et affirme continuer à analyser ses prétendantes. De quoi déstabiliser cette dernière. Elle reste à l’affut du moindre signe. Pour autant, les deux jeunes femmes s’entendent bien. « Virginie, je l’adore. Finalement, on se ressemble. Ça peut être dur pour lui », confie Séverine, les larmes aux yeux. Le lendemain, Flavien a décidé d’emmener le duo faire un tour à cheval. Cette dernière est angoissée : elle n’a jamais monté l’animal et craint de décevoir le jeune homme. Si tout se passe bien pendant quelques mètres, l’équidé profite de l’arrivée dans la forêt pour partir au galop. Séverine abandonne, s’inquiète de ce que Flavien peut alors penser d’elle et est contrainte de le laisser seul avec Virginie le temps d’une ballade. Après deux heures de promenade, Virginie est de retour et informe sa camarade qu’elle a la préférence du cow-boy. Cette dernière est particulièrement heureuse. Pour autant, Virginie souhaite rester jusqu’au bout dans l’aventure. Sans rechigner, elle laisse donc le champ libre à Séverine, mais, étant « toujours sur le marché du célibat », ne s’interdit pas de se rapprocher, lors d’un dîner, d’un ami de Flavien...

Éleveur de vaches en Ariège, Raymond est contraint de travailler, malgré la venue de ses deux prétendantes. Laurence et Sylvie suivent alors, « à contre cœur », leur hôte et découvrent un univers dont elles ignorent tout. La présence des chiots va émouvoir les deux femmes, mais pendant ce temps celles-ci ne s’intéressent pas au travail de leur hôte et encore moins à sa personne. Une fois séparées des chiens, Laurence et Sylvie assistent aux efforts faits par Raymond. Nait alors une certaine admiration. « Il a une certaine classe quand même », affirme l’une d’elles, tandis que l’autre le décrit comme « un bel homme  ». Le soir, le célibataire invite les deux femmes au restaurant. Celles-ci sondent avec insistance leur hôte pour connaître sa préférence à ce stade. Celui-ci, peu habitué à livrer ses sentiments, est mal à l’aise. Au cours du repas, les deux femmes en profitent pour s’entretenir dans les toilettes. Sylvie dit ne pas « sentir » Raymond : « Je le sens fuyant. J’ai envie de quelqu’un qui fasse part de son envie. (...) Il m’a complètement zappée. Il ne va pas venir vers moi. Je n’ai jamais vu ça. Pourtant, je connais des personnes, mais là c’est l’apothéose ». La plaignante a senti une complicité entre sa concurrente et l’éleveur. A-t-elle vu juste ? Une fois rentrée, Sylvie annonce à l’intéressé qu’elle ne souhaite pas continuer, espérant que celui-ci la retienne. Mais à la fin de la discussion, les deux prétendantes ont souhaité que les caméras de M6 cessent de les suivre pour un certain laps de temps. Karine Le Marchand annonce alors la suite du parcours de Raymond « dans un prochain épisode » avec « de grands bouleversements »...