L’île de la tentation : les anciens candidats gagnent leur procès
Malgré son arrêt, l’émission L’île de la tentation continue d’être au coeur de l’actualité. En effet, en début de semaine, le conseil des Prud’hommes de Boulogne-Billancourt a condamné Glem, la société de production, à garantir la reconnaissance du statut de salariés aux anciens candidats de la télé-réalité estivale de TF1.
Dans un délibéré, les conseillers ont ainsi contraint le producteur à verser de 820 à 865 euros chacun des treize plaignants issus de la troisième et quatrième saisons de L’île de la tentation, au titre des « salaires non versés et des congés payés ». En plus de cette somme, 100 € par personne s’ajoutent en guise de dommages et intérêts.
« Quand Glem communique la liste du personnel pour le tournage de L’île de la tentation, l’ensemble des participants y figure. Même en interne, les candidats sont donc considérés comme des salariés embauchés pour le tournage », a ajouté Jérémie Assous, avocat des différents candidats interrogé par Le Parisien.
A noter que ce dernier réclamait pas moins de 400 000 euros de dommages et intérêts pour chacun de ses clients ainsi qu’une condamnation pour « travail dissimulé ».
« Cette [décision] traduit la difficulté de statuer dans ce dossier », a réagi, pour sa part, Emmanuelle Barbara, avocate de Glem.