Toutelatele

L’inavouable secret des Desperate Housewives

Tony Cotte
Publié le 08/11/2011 à 22:35

Précédemment dans Desperate Housewives... En récupérant sa maison, le rêve de Susan est devenu réalité. Bree, elle, a mis son désir en suspend avec Chuck, encore légalement marié. Le week-end de Tom et Lynette n’a fait qu’aggraver la situation au sein du couple. Quant à Gaby, elle est retournée sur les traces de son enfance et a découvert que son beau-père, qu’elle croyait mort et enterré, est bel et bien en vie.

Ce devait être une belle soirée à Wisteria Lane. Une soirée de réception où tous les invités s’étaient entendus pour faire de cet événement une fête mémorable. « On se souviendrait de l’odeur du bon vin, de la délicieuse salade et du savoureux poulet rôti. Mais la partie la plus mémorable de cette soirée ne sera pas dans l’assiette...  », confie Mary-Alice. Pour mieux comprendre les enjeux, la narratrice propose de revenir deux jours avant le dîner...

C’est une journée ensoleillée à Wisteria Lane. Un an s’est écoulé depuis que Susan Delfino a quitté son quartier. Elle retrouve ainsi son cercle d’amies. Aussitôt arrivée, elle s’empresse donc de traverser la rue pour sonner à la porte de Bree. En sueur et sur le point de passer du bon temps avec Chuck, celle-ci lui ferme rapidement la porte au nez. Puis, la femme de Mike se rend chez les Scavo, au moment où Tom fait part de son intention de prendre un appartement seul. Même réaction. Du côté de Gaby, Susan n’a pas plus de chance, cette première étant sur la défensive et armée d’un pistolet en constatant la présence de son beau-père installé dans une voiture en face de chez elle. Susan rentre à son domicile, bredouille.

Quelques heures plus tard, pour s’excuser, les voisines décident d’accueillir comme il se doit leur amie. Par fierté, madame Delfino claque à son tour la porte. Celles-ci rentrent malgré tout et tiennent à s’excuser. Autour d’un café, Bree informe son hôtesse d’une réception organisée en son honneur, un dîner progressif avec l’apéritif chez Renée, la salade chez les Scavo, le plat (des « poussins farcis » !) au domicile de Bree avant de terminer les festivités autour d’un cheesecake du côté des Solis.


Quelques heures avant que le divorce de Chuck et sa (future ex) femme Doreen ne soit prononcé, Bree a l’idée de se rendre dans la boutique de vêtements de cette dernière, son humeur dépendant de son chiffre d’affaires. Fortunée, la spécialiste de la cuisine propose à Renée une petite séance de shopping. Sur place, c’est la déception : le style vestimentaire, vulgaire, est loin de plaire aux deux femmes. « Je ne porterais même pas ça pour faire du jardinage », se lamente Renée. Malgré tout, la nouvelle compagne de Chuck feint d’apprécier et achète au hasard plusieurs articles, dont un jean déchiré et un sac en forme de tête de mort. Quand la vendeuse propose d’essayer le tout, la cliente en ressort... méconnaissable ! Celle-ci commet alors l’erreur de remercier son interlocutrice par son prénom. Doreen comprend vite la supercherie : « Vous vouliez voir la femme du type avec qui vous vous envoyez en l’air ! ». « Non, Bree est quelqu’un de très distingué... même si là tout de suite ça ne se voit pas », rétorque Renée. L’intéressée explique alors qu’elle et son nouveau compagnon se refusent la moindre relation sexuelle tant que le divorce n’est pas prononcé. En douce, Doreen appelle son avocat...

Sur ses gardes et armée, Gaby inspecte chaque angle de rue à l’affut d’Alejandro, son ex-beau-père. Elle lui tient un piège en se rendant dans les bois. « Je croyais que tu étais mort », lâche l’ex-mannequin. «  C’est tout l’intérêt des petites villes : on lance une rumeur à 100 kilomètres, personne ne vérifie », rétorque Alejandro peu déstabilisé. Bien décidée à prouver qu’elle est plus forte que par le passé, Gabrielle n’hésite pas à brandir son arme et tire à côté de sa cible. « J’aimerais trouver une raison de ne pas tuer. (...) Je me souviens de toi bourré à la téquila, débarquant dans ma chambre, mettant ta main sur ma bouche avant de me violer. J’avais 15 ans. J’étais vierge  », s’énerve-t-elle avant d’avoir enfin les excuses (forcées) qu’elle attendait depuis plusieurs années. Gabriel indique à son ancien beau-père de quitter définitivement son horizon.

Le soir tombé, Carlos découvre l’arme de sa femme. Face à cette trouvaille, celle-ci est contrainte de tout avouer. « Après ce qu’il t’a fait, je l’aurais buté comme un chien », déclare-t-il enlaçant Gaby encore affectée par les récents événements.

Lors de l’apéritif, Renée apprend que son ex mari va épouser sa nouvelle compagne. Ivre, elle se lance dans une imitation de Judy Garland. Au même moment, Chuck informe Bree de sa situation : « Je sors du rendez-vous avec Doreen et son avocat. C’était horrible, nous étions à deux doigts de nous entendre et tout d’un coup elle réclame la maison du lac. (...) C’est bizarre, c’est comme si elle savait qu’elle pouvait se permettre de demander ce qu’elle veut tellement je suis pressé de s’en débarrasser ». Lynette, elle, ne trouve pas Tom, dont la valise a disparu de leur domicile et annonce officiellement à Susan que celui-ci l’a quittée.


Sur le chemin pour préparer une salade pour 15 personnes, Lynette explique sa situation plus en détail à son amie, mais à la surprise des deux femmes, Tom Scavo se retrouve à son domicile, en pleine préparation de la suite de la soirée. La valise en question est, selon lui, tout simplement « rangée ». Lors d’une inévitable dernière confrontation, Tom informe Lynette qu’il comptait effectivement partir. « Depuis que l’on est mariés, ma plus grosse angoisse c’était que tu m’abandonnes, que tu partes. J’ai grandi dans une maison où les gens partaient et devaient essayer de réparer les pots cassés et je me sentais incapable de revivre ce calvaire. Alors, quand j’ai vu que ta valise était plus là, je me suis dit que (...) mon pire cauchemar se réalise. Tu venais de me quitter et je pensais au siège auto de Paige. J’ai trouvé ça bizarre, je pensais que j’allais me sentir démolie  », explique-t-elle les larmes aux yeux avant d’avouer avoir finalement ressenti du « soulagement ». « Oui, j’ai été soulagée ». Par respect pour la soirée de Susan, le (futur ex) couple préfère ne rien ébruiter.
Chuck et Bree passent enfin à l’acte et la cuisinière en oublie son plat dans le four. Comme si ce n’était pas suffisant, les invités se trouvent dans le salon face aux deux tourtereaux débraillés. Un petit tour à la rôtisserie plus tard, et le repas est fin prêt. Touchée par l’intention, Susan propose un toast : « Bree, pour la première fois de ta vie, tu as brûlé le plat principal. Tu ne pouvais pas me rendre de plus grand hommage. Pour tout vous dire, vivre loin de vous, ça a été une épreuve pour moi. Vivre loin de ses amis et de ses repères, c’est prendre le risque de se perdre. Malgré nos vies compliquées et notre manque de temps, il se présente toujours de belles occasions comme celle-ci pour nous retrouver. Ces soirées de retrouvailles et de partage sont très précieuses. Puisse-t-il y en avoir beaucoup d’autres ».

Gabrielle se rend à son domicile pour préparer le gâteau. Chez elle, elle retrouve Alejandro. Sans revolver, cette dernière est prise au piège face à son ex-beau-père pétri de mauvaises intentions : « On dirait que tu essayes de me faire passer pour un monstre. (...) Quand tu as dit qu’à l’époque tu étais vierge, j’ai failli exploser de rire. Arrête Gaby, toutes ces mini-jupes que tu portais, ces petits hauts sexys... Une salope, voilà ce que tu étais !  » Effrayée et incapable de prendre la fuite, la jeune femme peut cependant compter sur l’arrivée de Carlos. Par derrière, celui-ci frappe l’agresseur avec un chandelier. Mais la force du coup tue Alejandro instantanément. Sur le point d’appeler la police, Gabrielle fait marche arrière. L’homme à terre n’étant pas armé, difficile de miser sur la légitime défense. Lynette, Bree et Susan entrent et découvrent alors le corps dans le salon. À quelques minutes de l’arrivée des invités chez Gaby, dont Chuck, lieutenant de police, Bree décide de masquer le meurtre pour éviter la prison à Carlos.

« Les liens d’amitié sont plus forts quand née la complicité. Éclater de rire ensemble dans une situation embarrassante, savoir consoler l’autre dans les moments difficiles, trouver au fond de soi la force de pardonner... Mais ce qui rend l’amitié plus forte encore, c’est le secret. Un secret qui va tout changer... », conclut Mary Alice.